Randonnée de printemps 28 avril 2022

Quelques gouttes de pluie nous accueillent en arrivant à Sainte Hélène. Mais c’est bien connu : « Pluie du matin n’arrête pas le pèlerin ». Passage obligé près de la fontaine monumentale monument historique du 18ème siècle. Là où autrefois les Hélénois et Hélénoises venaient consulter les oracles !.

La commune est un territoire un peu sauvage et préservé, et vite, nous cheminons dans des pinèdes bordées de zones humides et même marécageuses.

En passant dans le village de Kerdavid, nous découvrons de belles maisons très anciennes réhabilitées avec beaucoup de charme.

Une petite grimpette vers la chapelle Notre dame de la Pitié, petite chapelle blanche, sans prétention mais qui est ouverte pendant la saison estivale et accueille des concerts.

Puis, nos pas nous mènent vers la mer que nous découvrons à travers les arbres qui bordent le rivage.

Une portion goudronnée nous indique la pointe de la vieille chapelle. Vieille chapelle, dont on retrouve seulement quelques vestiges : deux clochetons et la table d’autel en pierre.

La chapelle qui, autrefois, servait de « relais » entre les paroissiens de Sainte Hélène qui n’était qu’un village et Locoal qui était la paroisse. On y déposait les cercueils en attendant le moment propice par rapport aux marées ou autres aléas, pour les obsèques dans l’église paroissiale de Locoal. Après la Révolution Sainte Hélène est devenue une paroisse (et commune) et la chapelle est tombée en désuétude. Le site est remarquable par sa position dans la Ria d’Etel avec vue sur Locoal, le bois de Cadoudal, les îles et surtout sur les nombreux parcs ostréicoles de la rivière

C’était faire offense aux nombreux ostréiculteurs, dont on voit les barges ancrées, de ne pas goûter à leur produit. Liliane, qui a longtemps exercé dans ce secteur, a gardé des contacts locaux et c’est avec grand plaisir que nos amis ont dégusté des huîtres venant d’un parc tout proche.

Le lieu est accueillant par les nombreuses tables de pique-nique et chacun trouve sa place en essayant (en vain) de se mettre à l’abri du vent. Quelques airs de chants marins réchauffent les cœurs et les corps… mais il faut repartir pour la seconde étape.
Direction le village du Moustoir en passant par l’anse du Dréhen encore à marée basse et qui découvre ses vasières et ses oiseaux (hérons sternes, courlis). Le chemin longe la côte avec ses haies d’aubépines, de genêts en fleur. Tout au long du rivage de nombreux chantiers ostréicoles témoignent de l’activité essentielle de la commune. Le village du Moustoir , le plus ancien de la commune, conserve aussi de belles maisons anciennes et dispose d’une belle anse avec vue sur un autre secteur de la Ria (Pont Lorois, Saint Cado…)
Le chemin longe la plage et nous mène à travers de petits bosquets vers le Moulin de Berringue ,

autrefois moulin à marée avec son étang de 14 hectares. Un conflit ente propriétaires, pouvoirs publics et Amis des chemins de ronde qui s’éternisait sur la validité d’un droit de passage, a abouti en octobre 2014, à la pose à grands frais d’hélitreuillage d’une passerelle qui permet aux randonneurs de relier les deux rives entre sainte Hélène et Plouhinec. Sur ces eaux apaisées nous aurions aimé voir quelques colverts, quelques foulques ou poules d’eau….. mais rien en vue…dommage !
En longeant ce grand étang nous traversons à nouveau une zone humide avec pinèdes et chênaies et tranquillement nous retrouvons notre point de départ pour le traditionnel goûter de clôture.

Cliquer ici pour voir la vidéo réalisée par Marie Noëlle : ici