« Quel est le plus grand château au monde ? Eh bien oui, c’est celui de Prague ! Vous pouvez vous balader toute la journée dans ses cours, ses palais, ses musées et ses jardins et en même temps admirer toute la splendeur de l’histoire millénaire des rois, des empereurs et des présidents tchèques. Le site est dominé par l’immense cathédrale gothique Saint-Guy qui fait partie des plus belles d’Europe ». Source: https://www.visitczechia.com/fr-fr/things-to-do/places/landmarks/castles-and-ruins/c-prague-castle

Visite guidée de Hradčany, le quartier monumental du château, qui rappelle que Prague fut, au XVIe siècle, la résidence du roi de Bohême et de Hongrie, maître de l’Autriche et empereur romain germanique.
Nous commençons par le Monastère de Strahov fondé en 1140 par l’ordre des Prémontrés (Saint-Norbert), célèbre pour sa volonté de préserver et enrichir les connaissances et pour son attachement aux œuvres d‘art. En partie détruit pendant la révolte hussite contre l’église catholique, il fut reconstruit en style baroque, symbole de la pacification de Prague.
L’Abbaye abrite deux somptueuses bibliothèques (une merveille !) parmi les plus belles d’Europe : la Salle de philosophie (18ème) et la Salle de théologie, la plus ancienne (incunables de l’an 920), dominée par des décorations en stuc et des peintures des années 1820.

En quittant l’abbaye, panorama d’où nous dominons toute la vieille ville de Prague.
A 12h00 précises, nous assistons au cérémonial de la relève de la garde devant le château.

 
Nous déjeunons dans l’enceinte du château où se trouve également la cathédrale Saint-Guy, magnifique vaisseau de pierre gothique, dont la construction a débuté en 1344. Nous terminons par la basilique Saint-Georges avant de nous faufiler dans l’étroit passage de la ruelle d’or.
Nous nous dirigeons vers le quartier historique de Malá Strana (Petit Côté) et la rue Nerudova. Vrai théâtre baroque à l’échelle urbaine, ce quartier renferme de nombreux trésors : petites rues secrètes, somptueux palais, églises dont les dômes s’élèvent vers le ciel, jardins en terrasses ornées de sculptures et fontaines, quartier des ambassades…  Nous débouchons sur l’Église Saint-Nicolas et son dôme majestueux, considérée comme l’un des plus beaux exemples du baroque à Prague. Style trop chargé –  » too much – à mon goût !

18h30 : retour à l’hôtel

19h30 : nous nous retrouvons pour l’apéro (dernier soir). Nous remercions notre guide Katerina pour sa gentillesse et son professionnalisme. Quelle chance de l’avoir eu avec nous toute la semaine ! Une belle rencontre !

J8. PRAGUE ===> AÉROPORT DE NANTES ===> ARRADON.  Dernier jour

– 10h00 : départ en métro (1ère ligne construite en 1974) avec notre guide Katerina pour Vyšehrad

(Château d’en haut), monument culturel national.
Visite de la Basilique Saint-Pierre & Saint-Paul et du cimetière de Vyšehrad.
 12h30 : Tramway n°17 vers le centre-ville et le centre commercial Kafka pour  la pause déjeuner.
15H15 Tramway n°22 pour rejoindre l’hôtel.
 16h00 Transfert à l’aéroport de Prague où nous arrivons à 17h00.
19h15 : Vol ✈️ pour Nantes. Et voilà, séjour terminé ! Sbohem (au revoir) Prague… 21h15 : Arrivée à Nantes avec 15mn d’avance.
 21h45 : En route pour Vannes en bus. 23h15Arrivée à Arradon.23h45 Retour à la maison.

FIN DE CE MAGNIFIQUE VOYAGE au bilan très positif :

– Excellente organisation
– Très bonnes prestations hôtelières

– Guide exceptionnelle

– Visites remarquables

– Très Bonne ambiance

J5. PRAGUE : NOVE MESTO & STARE MESTO
Nous commençons la journée par la visite du Musée Mucha, dédié au maître de l’Art nouveau, Alfons Mucha (près de la place Wenceslas). Très connu en France pour sa période parisienne, il est l’icône incontestée de l’esprit 1900, tant ses figures féminines incarnent l’image collective de la Belle Époque. Mais Mucha est aussi et avant tout un artiste tchèque, viscéralement attaché à sa terre natale et à son peuple au destin mouvementé. 

Après le déjeuner dans  la Vieille Ville (Staré Mesto), nos pas nous mènent vers la Place de la Vieille Ville où nous admirons les maisons à arcades, l’église Notre-Dame de Tyn et le Vieil Hôtel de ville, avec sa célèbre horloge astronomique datant du XVe siècle (1410). Toutes les heures, une foule dense se presse devant l’horloge astronomique pour y voir défiler les figures allégoriques (apôtres) rythmant le temps du jour et de la nuit. A 14h précises, nous avons assisté à ce spectacle unique. Le bâtiment, symbole de l’indépendance politique de la Vieille Ville, révèle bien d’autres richesses…

Nos pas nous mènent ensuite dans le quartier Nové Mesto (Nouvelle Ville).
Autour de l’immense Place Wenceslas, nous découvrons un ensemble urbain unique en Europe, et percevons tout le dynamisme architectural de cette période, en route vers la modernité. Grands hôtels Art nouveau, aux courbes élégantes et aux décors exubérants, palais modernes, inédits édifices cubistes, mouvement architectural unique en Europe, sobres et purs immeubles fonctionnalistes aux espaces baignés de lumière…
Surprise du jour : savoureuse pause café/gâteau dans le célèbre Café Art nouveau de la Maison Municipale, un édifice somptueux.

Puis nous nous acheminons vers les endroits liés aux évènements politiques majeurs du XXème siècle pour mieux comprendre l’histoire moderne tchèque : la chute de l’Empire austro-hongrois, la naissance de la 1ère République tchécoslovaque en 1918, les 40 ans de communisme (1948-1989) et enfin la Révolution de Velours en novembre 1989.
A 17h00, nous assistons à un concert de musique dans l’église Saint-Gilles (1h) donné par  le Dvořák Symphony Orchestra Prague (orchestre de classe internationale), dans une atmosphère feutrée et un décor raffiné. Une parenthèse dans le temps…
Après avoir admiré les papillons, œuvres de l’artiste tchèque David Cerny, le🚊tramway n°22 nous ramène à l’hôtel.

Petite anecdote : seule du groupe à avoir moins de 65 ans, je dois m’acquitter du transport, gratuit pour les plus de 65 ans.

J6. MARIANSKE LAZNE, KARLOVY VARY (350 kms de trajet)

Après le petit déjeuner à l’hôtel, départ en bus pour Mariánské Lázně et Karlovy Vary, 2 prestigieuses villes d’eau de Bohême, à une centaine de kilomètres à l’ouest de Prague.
Mariánské Lázně (Marienbad), cité au charme incomparable, était autrefois lieu de villégiature de l’aristocratie. « Il n’existe pas de plus belle ville de cure » avait déclaré Thomas Edison en découvrant Mariánské Lázně en 1911. Elle mérite son surnom de « Perle des stations thermales » grâce au superbe parc de 90 ha qui l’entoure et à ses 40 eaux minérales.
Achat de « gaufrettes-galettes », spécialité locale.
Changement de temps aujourd’hui pluie et 10° contre 29° hier…
Nous déjeunons dans un bel hôtel restaurant « The Butterfly

Puis, route vers Karlovy Vary (Karlsbad), 2ème ville thermale.
Visite de la reine des stations thermales de la République tchèque, la plus célèbre ville d’eau de Bohême, dont les sources sont exploitées depuis le 19ème siècle. De la fin du 19ème datent la plupart des bâtiments de la ville, majestueux hôtels et thermes de style Art nouveau. Ouverte toute l’année, elle possède des eaux fortement minéralisées, issues de 12 sources. Outre les vertus thérapeutiques de ses eaux, la ville est également réputée pour son riche patrimoine architectural et ses superbes hêtraies sillonnées de sentiers enchanteurs. A l’automne, ce doit être magnifique ! La spécialité locale est la liqueur Becherovkà, à base de plantes (38°).
Nous étions dans une ville d’eau, et bien, nous avons eu notre dose d’eau… et de froid : 7° !
Retour à l’hôtel à 19h30 et dîner.

NIZBOR & KARLSTEIN (environ 100 kms de trajet)

Le cristal de Bohème a acquis une renommée mondiale, tant par sa qualité que par l’inventivité des maîtres-verriers.

Après le petit-déjeuner, notre bus nous conduit au village de NIZBOR (Bohême centrale), visiter la cristallerie  Rückl. Cette verrerie familiale, riche d’une tradition vieille de 3 siècles, dont 80% de la production est exportée, nous présente toutes les étapes de la production du verre, du soufflage à la gravure et ornementation sur le cristal. Bien que tous les produits artisanaux de Rückl soient uniques, une chose demeure inchangée depuis la fin du XIXe siècle, son logo : l’image d’une cigogne tenant un couvercle de flacon en verre dans son bec symbolisant à la fois un avenir radieux et une renaissance. Avis aux cinéphiles : la verrerie Rückl est à l’origine de la statuette en cristal taillée en forme de lion qui récompense chaque année les meilleurs films et acteurs tchèques.

Visite fort intéressante !

Nous reprenons la route pour KARLSTEIN où nous déjeunons au restaurant U Adam.
Visite du Château de KARLSTEIN, l’un des sites emblématiques de la République tchèque, qui vaut vraiment le détour. Ce château fort gothique et néo-gothique fut construit au XIVème siècle sous le règne de l’empereur Charles IV pour y garder les reliques les plus précieuses et les joyaux de la couronne. Il se dresse sur un grand éperon rocheux offrant ainsi de magnifiques vues sur le paysage alentour. Il impressionne avec son puissant système de fortifications, son palais impérial de cinq niveaux et ses différentes tours, dont le grand donjon monumental de 60 mètres qui couronne sa silhouette.
Nous pénétrons à l’intérieur du Palais royal et gagnons le 1er niveau de la tour Sainte-Marie : grande salle des chevaliers, chapelle Saint-Nicolas, décanat capitulaire, chambre à coucher royale, salle d’audience et salle à manger, salle des ancêtres et enfin, salle du trésor où est exposée une réplique de la couronne 👑 du Roi Charles IV.

Très belle journée en Bohême sous un temps magnifique : 26 ° !

Retour à Prague en fin d’après-midi.

Quelques longueurs à la piscine 🏊 et détente au jacuzzi 😄 avant le dîner à l’hôtel.

Et pour clôturer cette belle journée, marche sportive dans le Nové Mesto (nouveau quartier

J4: KUTNA HORA (environ 175 kms de trajet)

Après le petit-déjeuner, direction la Bohême centrale pour l’ossuaire médiéval de Sedlec à Kutná Hora, à 70 km à l’est de Prague.
L’ossuaire de Sedlec, situé dans la chapelle funéraire de Tous-les-Saints, est très surprenant, par son côté effrayant et macabre. La chapelle est décorée d’ossements humains (environ 40 000 personnes) blanchis puis minutieusement sculptés. Des milliers de clavicules, tibias, fémurs, crânes etc… sont assemblés en de morbides compositions, censées rappeler aux visiteurs le caractère éphémère de la vie et la vanité du corps humain : « Memento mori« . https://www.nationalgeographic.fr/histoire/republique-tcheque-letrange-eglise-ornee-de-30-000-squelettes.

Après cette visite très surprenante, nous nous dirigeons vers le centre ville de  Kutná Hora pour déjeuner au restaurant U Kata
Kutná Hora, 2ème plus grande ville de Bohême à la fin du Moyen-Âge, doit sa richesse à ses mines d’argent qui remplirent les caisses du royaume pendant des décennies. Aujourd’hui, elle compte 24 000 habitants. Extraordinairement bien préservé, le centre historique de Kutná Hora est classé sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO, et offre de nombreux monuments d’exception. Toutes les rues, maisons et églises sont empreintes d’une longue histoire riche en événements importants. Le symbole de Kutná Hora est la cathédrale Sainte-Barbe (patronne des mineurs) ouvrage unique de style gothique tardif. Dans le centre historique, les vestiges médiévaux sont visibles à chaque pas : parmi eux, la chapelle du Saint-Corps, les maisons patriciennes dans les rues étroites, la fontaine de pierre de la place centrale ou l’hôtel de la Monnaie et la Cour des Italiens, siège de l’agent du Roi chargé de surveiller l’extraction de l’argent.
 
Pour terminer en beauté cette journée riche en découvertes, direction le pont Charles où se presse presque autant de monde que jeudi midi. De nuit, c’est magique et les édifices illuminés sont magnifiques !  « Prague  night est sublime .

Séjour à PRAGUE du 17 au 24 septembre 2025  avec l’ARECMO, par Dominique le Priellec

Un développement urbain de plus de mille ans a laissé à Prague des joyaux architecturaux que des millions de visiteurs viennent admirer chaque année. Célèbre pour sa beauté pittoresque, la capitale tchèque, Prague, véritable joyau d’Europe centrale, aurait la faculté de transporter ses visiteurs à travers les âges.
Nous avons effectivement remonté le temps, lors de cette magnifique semaine passée à découvrir ses trésors architecturaux et à parcourir la Bohême.

Comptant 1,3 million d’habitants, Prague est très étendue (500 km2) et nous avons été agréablement surpris par la verdure, particulièrement riche pour une capitale.

Au fil du temps, cette cité des rois de Bohême a acquis plusieurs surnoms, tels que : « le Cœur de l’Europe » – en raison de sa situation géographique (à distance quasi égale des 3 grandes mers d’Europe : Baltique, mer du Nord et Adriatique) ; « Prague aux cent clochers » – surnom apparu au XIXe siècle pour décrire l’aspect caractéristique de la ville : grand nombre de clochers d’églises, visibles de loin. Bien que Prague ait aujourd’hui bien plus de clochers (nombre exact inconnu mais estimé à environ 1000), ce nom, évoquant l’atmosphère romantique de la ville, lui est resté.

Prague se targue de posséder de nombreux monuments inscrits au patrimoine mondial del’UNESCO.
Le centre historique, avec ses joyaux architecturaux sous forme de maisons historiques, de ponts et de ruelles pavées dominées par le Châ+teau de Prague, conserve son charme unique en toutes saisons.

Il n’est pas surprenant que Prague ait envoûté de nombreux artistes mondialement célèbres.
Par exemple, le compositeur W. A. Mozart y venait régulièrement, séjournant chez des amis à Bertramka à Smíchov. À Prague, il trouva une compréhension et une admiration de la part du public pragois et y présenta son opéra Don Giovanni (suivi de la fameuse phrase« mes Pragois me comprennent »).
Les œuvres de Franz Kafka, écrivain de langue allemande, sont indissociables du vieux Prague.
Ses nouvelles se déroulent principalement dans la Vieille Ville, où l’auteur passa la majorité de sa vie, à Malá Strana (Petit Côté) et au Château de Prague.
Milan Kundera, le plus traduit des écrivains tchèques, a intégré Prague dans plusieurs de ses livres.

UN PEU D’HISTOIRE :

L’histoire de Prague débute avec les Boïens, peuple celte dont le nom dérive de Bohème, qui furent les premiers à peupler la zone. Au fil du temps, les peuples germaniques, Slaves et Avares se sont installés. A partir de l’installation des marchands et des artisans autour du château des Prémyslides – dynastie qui a unifié les tribus tchèques sur le territoire de Bohème au Xᵉ siècle – on commence à parler de la ville de Prague. En l’an 950, le territoire devient partie du Saint-Empire romain.

En 1061, avec l’établissement prospère de la ville de Prague, les ducs de Bohème décident d’y installer leur résidence, tandis que Venceslas Iᵉʳ fait voir le jour à la Vieille Ville.

En 1257, les conflits avec le peuple allemand entraînent la fondation d’une deuxième ville sous le règne d’Otaker II, réservée aux Allemands : le « Petit Côté », La Petite Ville ou encore Malá Strana. 

Avec Charles IV d’Allemagne et Iᵉʳ de Bohême, Prague devient la capitale du Saint-Empire romain. Durant son règne, il accorde aux nationalistes tchèques, la Troisième Ville : La Nouvelle-Ville, « Nové Město »  qu’il relie aux autres cités avec soncélèbre pont. Depuis cette époque (1338), il s’agit de la Mairie de la Vieille-Ville.

En 1419, les Guerres des Hussites éclatent. Le roi Sigismond envoie une armée pour reprendre possession de la ville, en vain.

En 1526, Fernand Iᵉʳ est élu Roi de Bohème. Dès lors, l’histoire de Prague est fortement liée à celle d’Autriche et aux Habsbourg.

Suite à la “Défenestration de Prague” – quand les Tchèques ont jeté par la fenêtre des envoyés des Habsbourg – Fernand Iᵉʳ décide de transférer la capitale à Vienne en signe de vengeance, ce qui conduit à la Guerre de Trente Ans, entraînant l’expulsion des seigneurs de Prague. En 1598, la Quatrième Ville est fondée : Le Quartier du Château, « Hradčany ».

Les 18e et 19e siècles sont marqués par une forte croissance économique avec la révolution industrielle qui attire de nombreux marchands et nobles de toute l’Europe. Le sentiment nationaliste des travailleurs tchèques s’accentue et en 1784, Joseph II unifie les quatre villes.
La Révolution contre l’Autriche – également connue sous le nom de « Printemps des peuples » – éclate en 1848. Les Tchèques se révoltent et acquièrent de l’autonomie, presque aussitôt retirée avec le bombardement des troupes impériales à Prague.

1918 : effondrement de l’Empire austro-hongrois durant la Première Guerre mondiale. Création du nouvel Etat de Tchécoslovaquie.  Prague est élue comme capitale.

Mars 1939 : Prague est envahie par l’armée nazie et placée sous protectorat.
À la fin de la Seconde Guerre mondiale, l’histoire de la Tchécoslovaquie reprend son cours sous le régime communiste.

1968 : les Tchèques tentent de transformer le communisme, en introduisant le « Socialisme à visage humain », prôné par Dubček. Cette période de l’histoire est appelée le Printemps de Prague. Le pouvoir de l’URSS n’acceptant pas cette voie, les troupes du Pacte de Varsovie répriment ce mouvement.

En 1989, durant la crise soviétique, un mouvement appelé « Révolution de Velours » éclate. Suite à cet événement, la nation obtient son indépendance de l’URSS. Dès lors, le 17 novembre est le jour de la fête nationale de la République tchèque.

En 1993, après la division de la Tchécoslovaquie en deux états, Prague est restée la capitale de la République tchèque.