Sortie à Toulouse et Albi, du 7 au 10 octobre 2024

TOULOUSE & ALBI

Escapade 4 Jours / 3 nuits

2024

Toulouse - Cat-Amania

Spécialement étudié pour le Groupe ARECMO

VOTRE PROGRAMME

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J1. MORBIHAN/ MOISSAC/ TOULOUSE

Départ le matin de votre région en direction du Sud-Ouest. Déjeuner en cours de trajet. Arrêt à Moissac, ville d’Art et d’Histoire.

Visite guidée de l’Abbaye St Pierre de Moissac dont les chapiteaux du cloître et le grand portail sont reconnus au patrimoine mondial par l’UNESCO au titre des chemins de Saint-Jacques de Compostelle.

Continuation vers Toulouse. Installation à votre hôtel pour 3 nuits à Toulouse. Dîner et nuit.

J2. TOULOUSE

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Le matin, visite guidée du centre historique de Toulouse, capitale occitane au parfum de violette qui étend ses murs de briques de part et d’autre de la Garonne.

De la place du Capitole à la place Jeanne d’Arc, de la Basilique St Sernin aux berges du canal du Midi votre guide vous fera découvrir celle que l’on appelle « La Ville Rose ».

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Déjeuner au restaurant.

L’après-midi, visite d’Aéroscopia, espace dédié entièrement à l’aéronautique et aménagé autour de quatre « icônes » de l’histoire de l’aéronautique : Caravelle, Concorde, Super guppy et l’Airbus A300B ainsi que plus de 30 appareils historiques. Vous accèderez depuis des passerelles à la visite intérieure des plus grands avions.

Au retour, arrêt pour la visite et dégustation sur la péniche dédiée à la violette, fleur emblématique de Toulouse.

Retour à l’hôtel. Diner et nuit.

J3. ALBI ET LE MUSEE TOULOUSE LAUTREC

Albi photo » Vacances - Arts- Guides Voyages
Départ pour Albi la cité épiscopale. Visite guidée autour de l‘ensemble monumental de la cathédrale et du palais de la Berbie: la Cathédrale Sainte-Cécile, chef d’œuvre du gothique méridional, le quartier du Castelviel, site originel de la ville et la place du Château, la place Savène, le Castelnau, et ses ruelles imbriquées d’histoire, puis le quartier Saint-Salvi/ la Canourgue, la collégiale et son cloitre, le quartier Saint-Julien, ses halles, la maison romane, sans oublier le quartier de la rivière et son emblématique le Pont-vieux.

Déjeuner au restaurant.

Visite guidée du Musée Toulouse Lautrec lieu de référence internationale pour l’œuvre de l’artiste né à Albi.

Palais de la Berbie (Albi) | Structurae
Le palais de la Berbie lui offre l’un des plus beaux écrins de la ville. La collection du musée représente pas moins de 219 peintures, 563 dessins, 183 lithographies. Toiles de jeunesse, portraits majeurs, tableaux des maisons closes, estampes sur le monde du spectacle, réclames et œuvres tardives en font une collection exceptionnelle. Chaque étape de sa production est représentée, relevant son don de l’observation, son talent de dessinateur, son trait juste du détail significatif. Temps libre et retour vers Toulouse. Diner et nuit.

J4. TOULOUSE / MORBIHAN

L'Hôtel d'Assézat, magnifique écrin de la Fondation Bemberg - Toulouse ...
Le matin, visite guidée sur le thème « Toulouse à la Renaissance » pour découvrir les plus beaux monuments dans le Vieux-Toulouse, qui valurent à la cité d’être qualifiée de « plus belle ville de France » par le savant Joseph Juste Scaliger à la fin du XVI ème siècle. Le Donjon, la Tour de l’Horloge, la Cour Henri IV et son portail Triomphal, la Fontaine du Griffon, le Pont Neuf et les hôtels particuliers, comme l’hôtel d’Assézat qui abrite aujourd’hui le Fondation Bemberg…..

Déjeuner au restaurant.

Retour vers votre région. Arrivée en soirée.

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**** Fin de nos services ****

L’ordonnancement des visites pourrait être revu en fonction des impératifs techniques locaux.

Cassoulet toulousain un grand classique de la cuisine régionale française

TOULOUSE & ALBI

Escapade 4 Jours / 3 nuits

2024

PRIX PAR PERSONNE

Sur la base 30 / 34 personnes : 825 €

Sur la base 35 / 39 personnes : 780€

Sur la base 40/ 44 personnes : 748 €

LE PRIX COMPREND :

Le transport en autocar de grand tourisme.

L’hébergement en hôtel 3* à Toulouse (base 2 personnes par chambre)

La taxe de séjour

Les repas du déjeuner du J1 au déjeuner du J4 (boisson comprise : ¼ de vin aux repas, café le midi, dont 1 repas cassoulet).

Les entrées payantes prévues au programme

LE PRIX NE COMPREND PAS :

Le supplément chambre individuelle : 120€

Les pourboires & les dépenses d’ordre personnel

L’assurance assistance-rapatriement et annulation-bagage : 30€

OUZBÉKISTAN, Avril 2025

Les dates du voyage en Ouzbékistan ne sont pas encore tout à fait fixées. Mais le programme est le suivant :

Patrick Zeo peut vous donner les renseignements complémentaitres. les inscriptions seront à finaliser en septembre-Octobre

OUZBÉKISTAN

La Route de la Soie

ARECMO

Circuit 12 jours

Au départ de Vannes vers l’aéroport de Paris

Avril 2025

Ourguentch, Khiva, Boukhara, Samarcande, Chakhrisabz, Qorateri, Tachkent…

Longtemps oublié du monde extérieur, l’Ouzbékistan dévoile aujourd’hui ses trésors et l’accueil incomparable de ses populations. Ce circuit passionnant vous entraîne à la découverte des cités qui hantent depuis la nuit des temps les rêves des voyageurs et des conquérants. Au carrefour des Routes de la Soie, Samarcande et Boukhara vous ouvrent leurs portes, pour une immersion au cœur de l’Orient et de la beauté, de l’authenticité et des saveurs.

ATOUTS +

۵ Entrée Ourguentch / sortie Tachkent

۵ Une formule très complète pour une excellente approche

de l’Ouzbékistan et de ses villes mythiques

۵ Visite de Chakhrisabz, ville natale de Tamerlan

۵ Découverte unique de la culture ouzbèke (repas chez l’habitant, rencontre avec des étudiants, préparation du plov, dégustation de vins ouzbeks, dîner folklore khorezmien…)

۵ Visite d’une fabrique de tapis de soie

۵ Spectacle au théâtre « El Merosi »

۵ Trajets Khiva / Boukhara, Boukhara / Samarcande,

Samarcande / Tachkent en train

۵ Rencontres passionnantes et tourisme responsable

dans le village de Qorateri

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VOS ETAPES

J 1. MORBIHAN , AEROPORT DE PARIS ✈OURGUENTCH …

J 2. OURGUENTCH, KHIVA (30 KM )

J 3. KHIVA, TOPRAK KALA, AYAZ KALA, KHIVA, BOUKHARA (110 km et train)

J 4. BOUKHARA

J 5. BOUKHARA 

J 6. BOUKHARA, SAMARCANDE (en train) 

J 7. SAMARCANDE

J 8. SAMARCANDE, CHAKHRISABZ, SAMARCANDE (240 km) 

J 9. SAMARCANDE, QORATERI, SAMARCANDE (70 km)

J 10. SAMARCANDE, TACHKENT (en train)

J 11. TACHKENT 

J 12. TACHKENT ✈AEROPORT DE PARIS, MORBIHAN

VOTRE PROGRAMME

J 1. MORBIHAN , AEROPORT DE PARIS ✈ OURGUENTCH … :

Départ de votre ville en autocar vers l’aéroport de Paris.

Assistance aux formalités d’enregistrement et envol pour Ourguentch sur vols réguliers .

Dîner et nuit à bord de l’avion.

J 2. Ourguentch, Khiva (30 KM)

Arrivée à Ourguentch et route vers la célèbre oasis de Khiva.

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Visite de la vieille ville intérieure de Khiva, Itchan Kala.

Le fils de Noé aurait creusé un puits à l’endroit ou se dresse aujourd’hui la ville de Khiva. Cette dernière a gardé de cette légende son côté mystérieux, de ceux qui envoûtent et séduisent les plus grands voyageurs. La vieille ville intérieure de Khiva, Itchan Kala, est une véritable cité de briques abritant des mystères depuis des siècles. Plus de 50 monuments historiques et plus de 250 habitations anciennes parsèment la ville. Elle fut très longtemps la dernière oasis forteresse avant la Perse sur la Route de la Soie, s’étendant sur plus de 400 mètres de largeur et 600 mètres de longueur. L’ensemble est cité au patrimoine mondial de l’humanité par l’UNESCO.

Visite de Kounya Ark, datant du XVIIème siècle. Cette citadelle est l’ancienne résidence des Khans de Khiva.

Visite du mausolée de Pakhlavan Makhmoud. Cet ancien atelier a été transformé en complexe funéraire, car le poète du XIIIème siècle souhaitait y être enterré. Il a donc été reconstruit du XIVème au XIXème siècle.

Visite du minaret et la medersa Islam Khodja. Le minaret bleu et blanc, haut de 45 mètres, a été construit en 1908. Le minaret est la tour élevée aux abords des mosquées de laquelle sont lancés les 5 appels, à la voix, à la prière par le muezzin.

La medersa de 42 cellules, construite en 1910, enferme aujourd’hui le Musée des Arts appliqués (vue extérieure).

\\Srv-folder\sl-pouchkine\BANQUE !\IMAGES\PHOTOS DESTINATIONS\OUZBEKISTAN\OUZBEKISTAN - Eductour Charlène du 20 au 27.06.2014\KHIVA\Khiva - Kalta Minor 4.jpg Découverte du minaret Kalta Minor, entièrement recouvert de carreaux vitrés et de majolique. Il devait être le plus haut minaret du monde avec une hauteur de 70 mètres, cependant les travaux ont été interrompus suite à la fuite de l’architecte alors qu’il n’atteignait que 29 mètres.

Visite du palais Tach Khovli. Inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco, ce « palais de pierre » du XIXème siècle est situé dans le quartier fortifié. Il abrite plus de 200 pièces concentrées autour de 3 cours.

Déjeuner avec dégustation de «chivitoshi» spécialité typique de la région. Ce sont des nouilles à l’aneth agrémentées d’oignons, de tomates, de viande et de pommes de terre.

Découverte des bains publics Anoucha Khan. Construits au XVIIème siècle pour Anoucha, le fils du Khan Abdoul Gazi.

Découverte de la Merdesa Muhammad Rahimkhan. Située dans le quartier fortifié, elle est construite sur le plan carré traditionnel en 1876. Composée de 70 cellules, la medersa dispose également des salles d’études et d’une bibliothèque.

Visite du Musée de Khorezm. Ce musée présente l’histoire de l’Ancien Khorezm, cette région au nord de l’Ouzbékistan.

Découverte du Musée d’Avesta. L’origine du nom de ce musée vient de la légende racontant que le Livre saint du zoroastrisme, appelé « Avesta » (une des premières religions), a été écrit à Khiva.

Visite de la mosquée du Vendredi. Egalement appelé « mosquée Djouma », construite en 1789 sur les fondations d’une ancienne mosquée, elle est la plus grande mosquée de Khiva. Plus de 200 colonnes de différentes époques de 4 à 5 mètres chacune soutiennent le plafond.

Découverte de la Mosquée Ak et du caravansérail d’Allakouli Khan. Construit au XIXème siècle à la place d’une partie de rempart. L’entrée principale du caravansérail est reliée avec la cour. Il a la fonction d’auberge, d’entrepôt et de marché.

Dîner dans une medersa avec folklore khorezmien. Le nom khorezmien signifie en vieux-perse « Pays du soleil ».

Logement à l’hôtel.

J.3. Khiva, Toprak Kala, Ayaz Kala, KHIVA, Boukhara (110 KM, puis EN train)

Route vers Toprak Kala. Visite du remarquable site archéologique sur les collines du Kyzyl Koum. Egalement appelé « citadelle d’argile », cette forteresse en ruine date du 1er siècle avant J.-C. Son architecture est remarquable avec une base rectangulaire de 500 mètres par 350 et une hauteur de mur de 20 mètres. Cette forteresse subit de nombreuses attaques dont une fatale de la part des Huns hephtalites qui, pour obtenir victoire, ont détruit les canalisations d’irrigation. Les chercheurs n’arrivent toujours pas à expliquer pourquoi les Khorezmiens avaient les yeux et les cheveux clairs alors que leurs peaux avaient une teinte foncée.

Continuation de route vers Ayaz Kala et visite de la ville. Elle a été construite au sommet de la colline au IVème siècle avant J.-C. Elle est surnommée la « forteresse au vent » en lien avec le labyrinthe situé à l’entrée de la forteresse. Les chercheurs n’ont toujours pas réussis à comprendre pourquoi la ville a été désertée en pleine construction.

Déjeuner sous la yourte à Ayaz Kala.

Retour à Khiva.

Transfert à la gare et départ en train pour Boukhara.

Dîner sous forme de panier repas.

Arrivée à Boukhara.

Transfert à l’hôtel. Logement à l’hôtel.

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J 4. Boukhara

Plus d’une centaine d’édifices de cette cité sont classés au patrimoine mondial établi par l’UNESCO. L’ancienne capitale perse est en effet riche en culture, et ses murs chargés d’histoire ne laissent pas indifférents. On peut y admirer de nombreuses medersas érigées par les princes perses comme Oulugh Beg, image de la volonté d’éducation et de piété qui entourait jadis la cité. On y admire également les vestiges de somptueux palaces ainsi que de belles façades, richement décorées de mosaïques typiques de l’Asie Centrale.

Visite de la citadelle d’Ark. Avec une superficie de 4 hectares, cette forteresse datant du IV-IIème siècle avant J.-C., a été détruite et reconstruite à de nombreuses reprises. La légende raconte que, si les 7 piliers des fondations n’étaient pas alignés avec la constellation de la Grande Ours, les murs s’effondraient.

Découverte du Mausolée Samanide. Au cœur du centre historique de Boukhara se dresse un monument unique, célèbre dans toute l’Asie Centrale : le mausolée d’Ismaïl Samani, fondateur de la dynastie perse des Samanides. Ce tombeau, surnommé « la Perle de l’Orient », édifié entre 892 et 943 afin d’accueillir la sépulture du grand émir, fut par la suite un modèle d’architecture pour le monde arabo-perse. La partie souterraine du mausolée, longtemps ensevelie, est aujourd’hui rénovée. Pour redonner le cachet originel de ce bâtiment de forme cubique et surmonté d’un dôme, un bassin a été creusé.

Déjeuner en ville.

Découverte du Mausolée Tchachma Ayoub qui signifie « Source du Prophète Job ». Selon la légende, Job, en plantant son bâton de pèlerin, a fait jaillir une source d’eau pure. Le prophète de l’ancien testament a été enterré proche de cette source.

Visite de la mosquée Bolo Khaouz. Traduite par « Bassin d’enfants », son surnom est la « Mosquée à 40 colonnes ». Construite en 1712, son iwan (porche voûté) de 12 mètres est un des plus hauts d’Asie centrale.

Visite du Palais Sitora I Mohi Khosa agrandit 3 fois avec les successions des émirs. A la fin du XIXème siècle, l’émir Ahadkhan demanda la construction. L’émir qui lui succéda, Mouzzaffarkhan, développa ce palais en faisant construire le bâtiment principal pour sa femme, Sitoraï-Bonou. Suite à son décès, il renomma le palais sous son nom actuel qui signifie « le Palais de l’Etoile pareille à la Lune ». Le dernier émir qui lui succéda développa encore ce palais.

Visite de la place Lyabi Khaouz. Le lieu de vie s’organise autour de ce bassin de 4 000 m2, situé au cœur de la ville-oasis et entouré de somptueux monuments. Selon la légende, le vizir de l’émir de Boukhara Nadir divan-Begui avait offert à sa femme une paire de boucles d’oreille. Sa femme fût vexée d’un si petit geste. Quand il fit construire cet ensemble, sa bien-aimée protesta contre cette construction extravagante. L’émir lui précisa qu’une seule des boucles d’oreille permis de payer cette construction.

Découverte de la khanaka Nodir Devon Begui. Construite entre 1619 et 1620, elle fait partie de l’ensemble Lyabi Khaouz dont la façade est décorée de mosaïque.

Visite de la medersa Koukeldash, traduite par« frère de lait ». Bâtie au XVIème siècle selon un schéma de construction différent des autres medersas, elle est la plus grande de la ville et contient 160 cellules pour les étudiants. La phase de reconstruction de la medersa a été planifiée jusqu’en 2020.

Découverte de la mosquée Magoki Attari. Construite dans le centre-ville au IXème siècle, sa traduction signifie par « la mosquée profonde ». Cette mosquée urbaine asymétrique de 6 piliers a été reconstruite et remaniée au fil des siècles.

Visite de la Medersa d’Oulougbek et Medersa d’Abdul Aziz Khan, rivalisant de beauté l’une et l’autre.

Dîner dans la medersa Nodir Devon Begui.

Logement à l’hôtel.

J 5. Boukhara

Visite du majestueux ensemble Poïkalian (traduit comme « le piédestal du Grand ») inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO qui comprend la médersa Mir-I-Arab, la mosquée du Vendredi, et le minaret Kalian. Le minaret Kalian érigé en du XIIe siècle et haut de 48 mètres est un véritable emblème de Boukhara. Les muezzins (gens attachés à la mosquée) l’utilisaient pour appeler les fidèles à la prière. Etant la plus haute tour à l’époque, il servait également de repère pour les caravanes. La passerelle relie le minaret au toit de la mosquée Kalian. La mosquée Kalian, également appelée mosquée du Vendredi, a été construite au XVe siècle selon les traditions de l’architecture islamique. L’entrée principale est décorée d’un haut portail en mosaïque et de deux coupoles bleues. Dans sa cour rectangulaire la galerie couverte est ornée de 288 coupoles posées sur les épaisses colonnes. Considérée comme l’une des plus anciennes mosquées de l’Asie centrale, elle pouvait accueillir jusqu’à 12 000 Fidèles. La médersa Mir-I-Arab a été construite au début du XVIe siècle sur ordre du Cheikh Abdullah al-Yamani sur les fonds obtenus grâce à la vente de 3 000 esclaves persans. Cette école coranique surmontée d’une coupole verte émeraude se compose de 114 cellules, 4 iwans (grandes salles voûtées) qui servaient d’auditoriums d’été, 2 grandes salles dont l’une occupée par l’espace funéraire avec la tombe du fondateur et de l’architecte de la médersa et l’autre abritant la mosquée. Les mosaïques et les carreaux aux motifs végétaux, épigraphiques, géométriques décorent en richesse la façade et l’intérieur de la médersa. Cet établissement d’enseignement religieux reste en activité de nos jours et forme les futurs Muftis (interprètes du droit musulman).

Découverte du minaret de Tchor Minor (ce qui signifie « quatre minarets ») qui symbolise les quatre points cardinaux. Sa construction a été initiée par un riche marchand turkmène, Khalif Niyazkoul, après sa visite de Taj Mahal en Inde. Selon ses conditions imposées aux maîtres-bâtisseurs la médersa devait être érigée sur la Route de la soie et son architecture devait symboliser l’égalité de toutes les parties du monde et de tous les habitants de la planète. Chacune des quatre tours qui n’ont jamais rempli la fonction de minaret, a une forme différente. Selon une opinion répandue, la décoration des tours représenterait la conception philosophique de 4 religions du monde.

Visite des marchés couverts du XVIe siècle reconnaissables par leur «Tok» (succession de voûtes permettant l’accès aux chameaux chargés de marchandises) abritant les coupoles des chapeliers et des joailliers.

Déjeuner. 

Rencontre avec des étudiants dans la médersa «Isteza», la plus petite d’Asie centrale. Laissée à l’abandon depuis 1925, elle a été restaurée dans les années 1990. Depuis 1998, ce centre culturel accueil un espace de conseil et d’enseignement.

Concert de musique classique. Dîner et logement.

J.6. Boukhara, Samarcande (EN TRAIN)

Visite du complexe Nakshbandi. Ce complexe commémoratif est l’un des plus importants sanctuaires musulmans. Le maître spirituel d’Amir Temur, Naqshbandi, appelé à la modestie et au rejet du luxe. La base de sa philosophie était « Le cœur avec le Dieu, les mains au travail ».

Visite de la maison Fayzullo Khodjaev. Ce bâtiment de 3 hectares a été transformé en musée. Les expositions montrent des ethnographies des riches et des commerçants ainsi que des objets d’art et de musique du XIX et XXème siècles.

Découverte de la nécropole Tchor Bakr. A la demande Abdallah Khan, elle fût construite en 1560 à 5 km de Boukhara. Cette nécropole comprend le double tombeau d’Abou-Bakr Saad et d’Abou-Bakhr Ahmad, descendants de Mahomet.

Déjeuner en ville.

Transfert à la gare et départ en train pour Samarcande.

Arrivée à Samarcande et installation à l’hôtel.

Dîner en ville et logement à l’hôtel.

J 7. Samarcande

La cité bleue, capitale de Tamerlan, aujourd’hui 2ème ville du pays. La cité perse n’a rien perdu de son éclat d’antan ; s’étendant au pied de la chaîne montagneuse du Turkestan, elle bénéficie de la végétation luxuriante de l’oasis qui l’accueille. Autrefois détruite par le célèbre Gengis-Khan, elle fut reconstruite par Tamerlan, un conquérant qui a su rapporter de ses nombreux voyages tout l’art du Caucase, de l’Inde et du Moyen-Orient.

Découverte de la place du Reghistan, le cœur de Samarcande. Décrite comme le plus magique de Samarcande, cette place servait aux châtiments corporels et aux exécutions publiques. La Place de sable, du à la présence du sable pour absorber le sang, est cernée de trois medersas, monumentales et possédant un style unique, construites à différentes époques.

La medersa Ouloughbek fût la première construite en 1417 par le petit-fils de Tamerlan. Elle a été reconnue au XVème siècle comme une des meilleures universités spirituelles de l’Orient musulman.

La medersa Chir-Dor érigée en 1619. Son portail représentant le symbole du pouvoir de Samarcande lui vaut son nom traduit de « Logis des lions ». Les murs de cette medersa sont couverts de citations du Coran.

La medersa Tilla Kari construite en 1646 et restaurée au XXème siècle. Traduite par « aménagée d’or », les décors d’ornement sont très présents.

Découverte du mausolée de Gour Emir. Le « tombeau du souvenir » est impressionnant par sa taille ; un dôme de 32 mètres, une coupole étirée de 12 mètres 50 de haut et de 15 mètres de diamètre couverte de briques bleues.

Déjeuner en ville.

Visite de la mosquée Bibi Khanoum. La mosquée « la première femme » fût construite de 1399 à 1404. Pour réussir cet exploit, 99 éléphants d’Inde ont été apportés en plus des 500 ouvriers et des 200 tailleurs de tailles. 400 coupoles soutenues par plus de 400 colonnes de marbre étaient présentes à sa construction. Les travaux sont toujours en cours pour réparer ce bâtiment qui commença déjà à s’abimer du vivant de Tamerlan.

Promenade dans le bazar Siab. Autant populaire que le marché Tchorsu à Tachkent, les deux marchés étaient connus grâce à leur statue de capitale. Ils étaient donc alimentés toute l’année de produits du monde.

Visite d’une fabrique de tapis de soie. Les teintures sont produites, majoritairement à base de pigments naturels. Les transformations sur les cocons des vers à soie sont effectuées pour obtenir des fils de soie blancs. Il faut environ 8 kg de cocons pour obtenir 1 kg de soie. Les fils sont ensuite colorés puis tissés.

Dîner de « chachliks » (brochettes) dans un restaurant traditionnel. Littéralement « six morceaux », ce sont des brochettes composées de six morceaux de viande et de gras. Les plus communes sont à la viande de mouton, mais on en trouve également au bœuf ou au poulet. Accompagnée d’oignon au vinaigre, la viande est légèrement épicée ou parfumée à la coriandre.

Logement à l’hôtel.

J 8. Samarcande, Chakhrisabz, Samarcande (240 km)

Découverte de Chakhrisabz. Signifiant la « ville verte » dû à ses nombreux jardins, la ville natale de Tamerlan a connu son apogée au XVème siècle sous l’empire timouride. Elle est un symbole de l’union nationale par sa mixité.

Déjeuner en ville.

Découverte des vestiges de l’Ak Saraï, ou « Palais Blanc ». Au XVIème siècle, l’émir de Boukhara fit détruire ce somptueux palais couvert de majolique azur et bleu foncé. Comme vous pourrez le constater, le palais n’est pas blanc. C’est une mauvaise traduction du mot « Ak » qui signifie « noble » en réalité, mais ce nom lui est resté.

Visite de Dorout Tilovat. Cette « maison de la méditation et de la contemplation » a été construite par Tamerlan en 1373. La ressemblance des deux coupoles surmontant les deux mausolées est frappante.

Découverte de la mosquée Kok-Guymbaz. Traduite par « coupole bleue », cette mosquée du vendredi, avec son immense coupole bleue, fût construite en 1435 par Ulugh Beg, le petit-fils de Tamerlan.

Découverte de l’ensemble Dorout Siadad. Le mausolée fût bâti en 1375 par Tamerlan suite à la mort de son fils âgé de 22 ans. Richement décoré d’or et d’azur selon Clavijo, le mausolée dispose d’une inscription sur son fronton : « Le sage agit avec de nobles intentions tandis que l’idiot compte sur de nobles intentions ».

Retour à Samarcande par la route qui serpente les montagnes.

En soirée, spectacle au théâtre « El Merosi ». Ce théâtre du costume historique permet de découvrir l’évolution des costumes, et du mode de vie, du Ier siècle avant J.-C. jusqu’au XVème.

Dîner logement à l’hôtel.

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J 9. Samarcande, QORATERI, Samarcande (90 km)

Journée du tourisme solidaire !

Départ matinal pour le village de Qorateri, à une demi-heure de route de Samarcande : c’est ici que Pouchkine Tours a choisi de poursuivre sa démarche de tourisme solidaire, en apportant son financement pour l’aide à la scolarité des enfants de ce village (voir ci-dessous). Visite de l’école et rencontre avec les élèves et les enseignants : un accueil chaleureux pour des instants précieux et sincères. Puis découverte de la vie rurale ouzbèke lors de la visite d’une ferme agricole, puis présentation des cérémonies traditionnelles et atelier de cuisine.

Déjeuner chez l’habitant, animé par les danses et les chants des villageois avec la participation à la préparation du « plov ». Ce plat national ouzbek, à base de riz sauté et de viande de mouton, est décliné sous une centaine de recette selon les régions. A Boukhara, le riz n’est pas sauté, mais bouilli. Dans la vallée de Ferghana, il est accompagné de feuilles de vignes farcies de viande et d’oignon. Ailleurs, il est agrémenté d’ail, de pois chiches ou de raisin. Le plat est traditionnellement cuisiné le vendredi, ainsi que pour toutes les grandes occasions.

Tourisme solidaire

En 2018, Pouchkine Tours a fêté les dix ans de ses actions de tourisme solidaire en Ouzbékistan. De l’équipement solaire de Maïntepa et de l’aide pour l’école de Maïntepa aux fermes de mûriers de Sazagan, c’est avec une passion sincère que nous avons mené les missions que nous nous étions fixées.

Il faut dire qu’en Ouzbékistan, tout nous tient à cœur : à la fois vous faire découvrir un patrimoine extraordinaire, millénaire, mais également vous offrir la chance de rencontrer une population chaleureuse et attachante, tout aussi précieuse, pour qui un sourire vaut plus que mille paroles.

Pour 2019, l’enjeu est à présent à Qorateri, un village proche de Samarcande. Nous y avons posé notre cœur et y invitons le vôtre afin d’améliorer le quotidien des élèves du village : création d’infrastructures plus modernes, fourniture de matériel, aménagement d’espaces sportifs…

Et si, outre la découverte d’une destination fascinante, votre voyage contribuait à la vie locale ? Si votre visite prenait la plus belle des dimensions, celle de l’humain et de l’échange ?

\\Srv-folder\sl-pouchkine\BANQUE !\IMAGES\PHOTOS DESTINATIONS\OUZBEKISTAN\OUZBEKISTAN - Eductour Claire 09-16.06.2017\Photos de Claire\221.JPG Retour à Samarcande et visite d’un atelier de papier où vous découvrirez la technique du parchemin. Ce papier, réputé comme étant l’un des plus lisses et résistants au monde, est fabriqué depuis le IXème siècle. La technique de fabrication est ancestrale.

En fin d’après-midi, dégustation de vins ouzbeks. Les vignes ont été introduites en Ouzbékistan à l’époque romaine. Sous l’époque Gorbatchev, pour lutter contre l’alcoolisme, une grande partie du vignoble fut arraché. Mais la vigne a réussi à prospérer.

Dîner et logement.

J 10. Samarcande, Tachkent (en train)

Visite de l’observatoire d’Ouloughbek. Construit en 1420 par Ouloughbek, petit-fils de Tamerlan et célèbre astronome, l’observatoire est considéré comme un monument historique. Gouverneur passionné par la science, il fut assassiné par le peuple qui n’appréciait pas son régime politique. Longtemps abandonné, le bâtiment en ruine laisse apercevoir le géant sextant d’un rayon de 40 mètres, laissant imaginer la grandeur de l’édifice.

Visite du site d’Afrosiab et du musée. Fondée au VIIème siècle avant J.-C., la ville d’Afrosiab a été détruite au XIIIème siècle par Gengis Khan. Les fouilles ont débuté en 1894 et ont permis de démontrer la grandeur d’Afrosiab : centre culturel et commercial. Le musée présente des photos et l’historique des fouilles de cette colline ainsi qu’une fresque du VIIème siècle.

Découverte de la nécropole de Chakh-i-Zinda. Construite au XIème siècle, la nécropole du « Roi vivant » est un grand centre spirituel et religieux composé de 11 mausolées destinés aux dirigeants du pays et à leurs familles.

Déjeuner en ville. Transfert à la gare et départ en train pour Tachkent. Arrivée à Tachkent.

Dîner en ville et logement à l’hôtel.

J.11. Tachkent

Capitale de l’Ouzbékistan, Tachkent est aussi une ancienne cité pieuse, une oasis propice aux caravansérails. Mais aucune trace ne subsiste de l’époque de la glorieuse route de la soie – le tremblement de terre de 1966 ayant détruit une grande partie de la ville -, hormis quelques medersas et quelques édifices, bien moins gargantuesques que ceux des autres cités. Tachkent est une ville moderne, une capitale qui s’impose réellement en Asie Centrale. Elle représente l’arrêt incontournable pour tout visiteur en Ouzbékistan.

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Vous parcourrez le parc d’Alisher Navoi, en l’honneur du philosophe et poète perso-ouzbek mort en 1501. Il longe le canal Ankhor, autrefois la séparation entre la ville ouzbek et la ville russe moderne.

Vous traverserez la place de l’Indépendance et apercevrez de nombreux monuments comme la statue de la « Mère-Patrie », celle de la « Mère en deuil » ou bien la flamme éternelle.

Découverte du monument du courage érigé à la mémoire des victimes du tremblement de terre du 26 avril 1966.

Découverte du Parc de la Victoire.

Déjeuner en ville.

Visite du musée des Arts Appliqués. Situé près du centre de Tachkent, le musée est installé dans l’ancien palais d’un diplomate russe du XIXème siècle, Polotsev, qui appréciait particulièrement l’architecture et l’art ouzbeks.

Visite du complexe Khasti Imam. Restauré en 2007, ce centre religieux situé dans la vieille ville est considéré comme sacré.

Visite de la Medersa Koukeldach. La médersa (ou madrassa) désigne une école laïque, religieuse ou une université théologique. Elle signifie ici « ami de cœur » en lien avec la confiance apportée aux sultans. Construite au XVIème siècle, elle accueille de nouveau les étudiants. Son statut de plus importante medersa de la vieille ville de Tachkent est confirmé par son immense portail haut de 19 mètres.

Découverte du marché Tchorsu, signifiant « quatre chemins ». Il est le plus grand bazar de Tachkent. Les bazars sont des véritables parcelles de vie de toute une culture, mêlant utilité et pure tradition. Les étals de marchandises enivrent le visiteur avec leurs parfums de kakis, de grenades et d’épices. Cette visite révèle bien des secrets de la vie ouzbèke et permet de partager un moment unique dans un lieu pittoresque et incontournable.

Découverte du métro de Tachkent. Les photos et vidéos y sont donc interdites et la police qui circule en permanence est très stricte à ce sujet car le métro a été construit selon les normes antisismiques et il peut servir d’abri nucléaire.

Dîner d’adieu dans un restaurant traditionnel.

Logement à l’hôtel.

J.12. Tachkent ✈ PARIS, MORBIHAN

Selon les horaires de vols , transfert à l’aéroport de Tachkent. Vol pour Paris.

Débarquement, puis retour en autocar vers votre ville.

** programme sous réserve de modification dans l’ordre des visites **

INFOS VERITE

Les lieux de culte peuvent parfois être fermés en cas de prières ou d’événements particuliers.

Des taxes sont perçues dans certains musées et sites pour la prise de photos et vidéos.

L’ordre des visites est non contractuel et peut donc changer pour des raisons logistiques jusqu’au départ.

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HOTELS

Hôtel Arkanchi 3* à Khiva,

Hôtel Malika 4* à Boukhara,

Hôtel Arba 4* à Samarcande,

Hôtel Residence Park 4* à Tachkent,

Ou similaires, classification normes locales.

Autres catégories d’hôtels possibles : nous consulter.

VOLS

Vols réguliers Turkish Airlines (via Istanbul) pour Ourguentch A titre indicatif

Départ

Arrivée

N° de vol

Jour

 

Aéroport

Heure

Aéroport

Heure

     

Paris CDG

15H10

Istanbul IST

20H50

TK1834

 

Istanbul IST

01H15

Ourguentch UGC

07H00

TK262

 

Tachkent TAS

09H20

Istanbul IST

12H35

TK369

 

Istanbul IST

14H05

Paris CDG

16H55

TK1833

 

FORMALITES

Passeport (valide plus de 6 mois après la date du retour).

Depuis le 08 octobre 2018, les ressortissants français sont exemptés de visa pour un séjour de moins de 30 jours en Ouzbékistan.

Nationalités autres que Française : nous consulter.

OUZBEKISTAN

La Route de la Soie

Circuit 12 jours / 10 nuits

Au départ de Vannes vers l’aéroport de Paris

Pension complète

Hôtels de 1ère catégorie (normes locales)

Avril 2025

PRIX TTC PAR PERSONNE 

LES VOLS (sous réserve de modifications) : Compagnie Turkish Airlines au départ de Paris (via Istanbul)

Base de participants et période de départ :

AVRIL 2025

Base 35 participants et +

2 295 €

Base 30-34 participants  

2 365 €

 

Base 25-29 participants

2 445 €

Prix établis selon disponibilités terrestres et aériennes lors de la réservation et selon conditions économiques connues au 17/05/2024 et révisables en cas de hausse du prix du transport terrestre et aérien liée au coût du carburant et du taux du dollar. A noter : les taxes aériennes étant susceptibles d’être modifiées, les tarifs indiqués ci-dessus peuvent en conséquence être réajustés.

Notre prix comprend :

* Les transferts en autocar aller et retour Vannes – aéroport de Paris

* Les vols réguliers Turkish Airlines (via Istanbul) Paris / Ourguentch à l’aller et Tachkent / Paris au retour

* Les taxes aériennes et de sécurité au 12/06/2023 (valeur : 106 € sur vols Turkish Airlines – révisable jusqu’à 30 jours avant le départ)

* Les trajets en train Ourguentch / Boukhara, Boukhara / Samarcande et Samarcande / Tachkent en 2nde classe

* L’hébergement (10 nuits) en hôtels 3*** et 4**** (normes locales) en chambre double

* La pension complète du petit-déjeuner du J2 au petit -déjeuner du J12

* L’eau minérale et le thé au cours des repas .

* Le circuit en autocar climatisé

* Les excursions et visites prévues au programme

* Les services d’un guide accompagnateur francophone pendant le circuit en Ouzbékistan

* Les taxes de promotion touristique et services hôteliers en vigueur ainsi que la taxe sur la valeur ajoutée au 12/05/2023.

* Le port des bagages (aéroports, gares, hôtels)

* Les frais de visa (exemption de visa pour les ressortissants français à compter du 08/10/2018 pour un séjour de moins de 30 jours en Ouzbékistan).

Notre prix ne comprend pas :

* Les assurances annulation assistance rapatriement : 60 euros

* Le supplément chambre individuelle : 295 €

* Les repas du J1 et du J12 sur les trajets MORBIHAN /PARIS aller- retour .

* les pourboires et dépenses personnelles

* Les taxes perçues dans certains musées et sites pour la prise de photos et vidéos

FORMALITES DE POLICE OBLIGATOIRES :
PASSEPORT ENCORE VALABLE 6 MOIS APRES LA DATE DU RETOUR

Devis établi le 17/05/2024 sous réserve de disponibilités aériennes et terrestres lors de la réservation définitive et selon les conditions économiques actuelles.

BON A SAVOIR

La restauration

L’Ouzbékistan développe une cuisine locale à base de crudités, soupes, viandes grillées et féculents (riz, pommes de terre). Néanmoins il reste un pays à “tourista”. C’est pour cette raison que Pouchkine Tours privilégie des établissements de type international quand cela est possible tout en conservant certains restaurants plus authentiques et des repas chez l’habitant. Les voyageurs doivent rester prudents et écouter les conseils de leurs guides. Attention, l’eau n’est pas potable !

 

En septembre et octobre, les bazars se gorgent de fruits et de légumes d’excellente saveur, dont la plupart proviennent de la fertile vallée de Ferghana. C’est aussi la saison du melon, des pastèques et des citrouilles. Le thé, vert ou noir, est la boisson incontournable en Ouzbékistan.

La vodka est omniprésente !

(L’abus d’alcool est dangereux pour la santé. À consommer avec modération).

 

Spécialités :

• Le palao (plov) : plat national ouzbek à base de riz sauté et de viande de mouton, agrémenté selon les régions.

• Le chachli : littéralement “six morceaux”, ce sont des brochettes composées de six morceaux de viande et de gras. Les plus communes sont à la viande de mouton, mais on en trouve également au bœuf ou au poulet.

Les kebabs sont des pièces de viande hachée, moulées à la main autour de la brochette. Chachliks et kebabs se mangent accompagnés d’oignons au vinaigre. La viande est légèrement épicée ou parfumée à la coriandre.

• Les laghmans : longues nouilles qui se mangent en soupe ou sautées.

• Les manty : gros raviolis cuits à la vapeur et fourrés de viande et d’oignon.

• Les chuchvara : raviolis également, mais qui sont garnis de carotte ou de potiron.

Climat

Les saisons les plus fréquentées par les touristes sont le printemps et l’automne. En avril, mai et juin les températures sont plutôt agréables, les paysages sont magnifiques et c’est la saison des vers à soie. Les mois de juillet et d’août sont très chauds, et la fréquentation est alors assez faible. En septembre et octobre les températures sont moins élevées, et c’est l’abondance des marchés pendant la saison du coton.

Hygiène

Le Ministère des Affaires Etrangères ne préconise pas de vaccin particulier (outre les précautions habituelles) car le climat ouzbek est très sec. Les conditions sanitaires locales sont loin des normes européennes mais en cours d’amélioration.

Nous conseillons aux voyageurs de prévoir un traitement anti diarrhéique préventif et de rester prudent sur l’abus de nourriture (notamment les crudités et les fruits frais).

Notons que l’eau courante n’est pas potable, même dans les grands hôtels ; à titre indicatif il faut compter environ 1 700 Soums pour une bouteille d’eau minérale. Dans les établissements internationaux, les toilettes sont propres. En dehors, elles peuvent quelques fois être plutôt médiévales ! Toutefois l’attrait culturel et le charme des populations locales font rapidement oublier ces quelques désagréments quotidiens.

Représentation française

Une ambassade de France est présente à Tachkent, avec notamment un service consulaire. Les services de l’ambassade sont à disposition de tous les voyageurs français lors de leur séjour en Ouzbékistan.

Ambassade de France

25 rue Istiqbol TACHKENT

Tél : (+998 71) 232 81 00

Fax : (+998 71) 233 62 10

Téléphonie

Les téléphones portables fonctionnent dans les grandes villes sous réserve de souscription du forfait correspondant auprès de l’opérateur de la ligne. Les voyageurs peuvent également utiliser les téléphones des hôtels, mais les tarifs sont assez élevés (environ 5 € la minute !).

Pour téléphoner de l’Ouzbékistan vers la France depuis un mobile, il faut composer l’indicatif +33 et le numéro du correspondant sans le premier zéro.

Pour téléphoner de la France vers l’Ouzbékistan, il faut composer l’indicatif +998 suivi du code de la ville puis du numéro du correspondant.

Electricité et normes métriques

L’Ouzbékistan utilise des prises électriques similaires aux normes françaises (220 V, sans adaptateur). L’Ouzbékistan utilise l’ensemble du système métrique international. L’électricité peut fonctionner par intermittence. Prévoir une lampe de poche en cas de déplacement nocturnes.

Envois postaux

Nous conseillons de mentionner le nom du pays de destination des cartes postales en ouzbek (France = Fransiya, Belgique = Belgiya).

Les boutiques de souvenirs et les hôtels peuvent proposer une vente de timbres (dans la limite des stocks disponibles) à un tarif légèrement plus élevé que dans les bureaux de poste. Tout autre achat de timbre n’est pas prévu au programme mais pourra être effectué lors des temps libres dans les villes traversées.

Les courriers peuvent être postés dans les boîtes aux lettres des hôtels, prévues à cet effet, ou bien confiés au guide qui s’en chargera. Attention, il convient de ne pas fonder de grands espoirs sur un envoi postal au départ d’Ouzbékistan : une grande partie des courriers n’arrivera peut-être jamais !

Souvenirs

Tissus précieux :

• Les suzanis : tentures murales aux motifs traditionnels. Chaque ville possède des motifs différents.

• Les yourtas, ces longs rubans en laine de chameau, couverts de motifs traditionnels kazakhs et qui servaient à décorer l’intérieur des yourtes en s’entrecroisant dans tous les sens.

• Les tioupés, petites calottes traditionnelles noires ornées des motifs de la région.

• La soie se trouve dans tout le pays, mais est tissée dans la vallée de Ferghana, à Marguilan. Le plus fréquemment, on la trouve au mètre sur les bazars, décorée des couleurs vives des ikats traditionnels.

Objets traditionnels :

• La céramique provient de Gijduvan, à quelques dizaines de kilomètres de Boukhara.

• Le cuivre est également présent sur de nombreux bazars et représente un cadeau luxueux.

• Les tapis : aux motifs afghans, turkmènes ou boukhariotes.

Argent

La monnaie nationale est le Soum ouzbek (1 € = 11 177 Soums à ce jour). Des billets de 50, 100, 200, 500 et mille Soums sont en circulation, tout comme les euros (billets impeccables impérativement !) dans la plupart des boutiques de souvenirs. En revanche, pour les petites dépenses nous conseillons l’utilisation de la monnaie locale.

L’utilisation de la carte bancaire pour des paiements et des retraits est très compliquée, pour ne pas dire impossible.

Nous invitons donc les voyageurs à prévoir de l’argent liquide qu’ils pourront changer s’ils le souhaitent une fois sur place, dans les hôtels ou les bureaux de change.

Vendredi 5 juin 2015

Vendredi 5 juin 2015

Ce matin nous nous rendons en bus au Kremlin. C’est le cœur et le centre de Moscou et de l’Empire russe. D’Ivan le Terrible à Staline, c’est à l’ombre de ces hautes murailles que s’est joué le destin de millions de personnes. Mais ce lieu de pouvoir est aussi le centre spirituel de la Russie orthodoxe.

Le Kremlin a la forme approximative d’un triangle et recouvre une superficie de 27 hectares. Ceint par 2235 m de murailles en briques rouges, ponctuées de vingt tours, aux murs d’une épaisseur allant parfois jusqu’à 6 m. Le côté le plus long est bordé par le Jardin Alexandre, à droite sur le schéma, qui a pris la place d’une petite rivière, comblée au XVIII° siècle. Le deuxième côté domine la place rouge et le troisième longe la Moskova.

Nous entrons dans le Kremlin par une porte située au niveau du jardin d’Alexandre.

La Tour Koutafia (37) est la porte d’accès des visiteurs du Kremlin. Coiffée d’une couronne décorative, cette tour haute de 13 m faisait partie des fortifications extérieures de la citadelle dont le rôle était de protéger le pont construit sur la rivière

Une rampe, aux parapets crénelés et hérissés de merlons à double pointe, en queue d’hirondelle, identique à ceux que l’on voit sur toute la muraille, nous conduit à la Tour de la Trinité (36)

Construite en 1499, puis coiffée d’une flèche au XVII° siècle, haute de plus de 65 m, cette tour nous donne accès à la forteresse.

En entrant dans l’enceinte, sur notre gauche, un premier bâtiment : l’Arsenal (18). Edifié entre 1701 et 1736 sur ordre du tsar Pierre le Grand il servait de dépôt d’armes et de munitions. Il fut détruit par Napoléon dans sa retraite. Les Russes entreprirent sa restauration immédiatement (1816-1828) et y exhibèrent une multitude de pièces d’artillerie prises à la Grande Armée napoléonienne.

Face à l’arsenal, le Palais national du Kremlin. (ancien palais des congrès) (16)

C’est en 1959 et 1961 que fut édifié ce gigantesque parallélépipède de marbre blanc et de verre : il s’agissait alors d’accueillir les congrès du PCUS et c’est pourquoi on y aménagea une salle de réunion à la mesure des événements. 6000 personnes pouvaient y prendre place. Y étaient aussi aménagés 800 bureaux. Plus personne n’étant en mesure de réunir tant de congressistes, le Palais des Congrès a pris son nom actuel de Palais national du Kremlin et les membres du Soviet suprême ont laissé la place aux vedettes internationales ainsi qu’à la troupe du Bolchoï.

Sur la gauche, après l’arsenal, le Sénat (17)

Ce bâtiment fut édifié entre 1776 et 1787, à la demande de Catherine II. Il dissimule en son sein une salle circulaire, coiffée d’une coupole que l’on voit bien de la place rouge. Si aucun sénateur n’y a siégé depuis le milieu du XIX° siècle, le palais a gardé son nom tout en changeant de fonction : en 1918 Lénine s’y installa, puis il abrita les travaux du conseil des ministres de l’URSS.

Poutine y travaille dans des bureaux qu’il a fait aménager.

En continuant sur la gauche, un autre bâtiment en travaux.

C’est l’ancien Présidium du Soviet Suprême. Ce bâtiment élevé en 1935, fut au départ destiné à une école militaire. Pour la construire on a abattu quelques églises. Aujourd’hui il abrite les services administratifs de la présidence de la fédération de Russie.

En continuant, sur notre droite, le Roi des canons (21).

Il fut réalisé par le fondeur Andreï Tchokhov en 1586 et installé sur la place rouge avec pour mission de protéger le Kremlin de toute agression. Pesant 40 tonnes et mesurant 5,34 m, ce canon aux décorations finement ciselées, n’a jamais servi… Au pied du canon, des boulets pesant chacun plus d’une tonne et dont le diamètre est supérieur à celui du tube du canon … !

Non loin de là, la Reine des cloches (20). Ce gros bourdon a été fondu dans l’enceinte même du Kremlin en 1734. Il est haut de 6,14 m et pèse de plus de 200 tonnes. Lors d’un incendie en 1737 un choc thermique l’ébrécha, d’où cet éclat de 11,5 tonnes qui repose aujourd’hui à ses pieds. Il ne fut donc jamais installé. Déterré en 1836 par Auguste de Montferrand, l’architecte de la Cathédrale Saint Isaac à Saint-Pétersbourg, il a été déposé à son emplacement actuel.

En continuant sur la droite, on pénètre sur la Place des Cathédrales (2)

Dans cet espace sont rassemblés de nombreux chefs-d’œuvre architecturaux. En balayant cette place d’un coup d’œil circulaire, dans le sens inverse des aiguilles d’une montre :

Le clocher d’Ivan le Grand (19)

A droite sur la photo, le clocher d’Ivan le Grand, érigé entre 1505 et 1508, fut surélevé un siècle plus tard sur ordre de Boris Godounov. Surmonté d’un bulbe doré, il culmine à une hauteur de 81 m, ce qui en fit longtemps la plus haute construction de Moscou.

Sur la gauche du clocher, un beffroi surmonté d’une coupole dorée. Encore plus à gauche, un édifice annexe, coiffé quant à lui d’un toit pyramidal. L’ensemble de ces bâtiments est une reconstruction plus ou moins identique à l’original

La Cathédrale des Douze Apôtres (6)

Cette église, un peu en retrait de la place des cathédrales, a été construite cinquante ans après les autres.

Plusieurs fois reconstruite, couronnée de cinq dômes et percée de deux arches, elle fait corps avec le Palais des Patriarches. Aujourd’hui le tout abrite un musée.

La Cathédrale de la Dormition (5)

Du temps de l’Ancienne Russie, c’est ici que se situait le centre de la vie politique et spirituelle de l’Empire. Lors de processions solennelles et de cérémonies fastueuses, les grands princes de Moscou puis les tsars à partir d’Ivan le Terrible, furent couronnés en ces lieux.

Au XII° siècle une église en bois se dressait à cet endroit. Entre 1475 et 1479, la cathédrale actuelle est bâtie par un architecte russe.

En 1547, Ivan IV est le premier tsar sacré ici.

En 1612 elle est dévastée par les envahisseurs polonais.

En 1613, Michel 1er, le premier tsar de la dynastie Romanov y est également sacré.

La cathédrale est saccagée pendant l’invasion française en 1812. Le dernier des Romanov Nicolas II y est couronné empereur de Russie en 1896.

La révolution bolchévique de 1918 met un terme aux offices et la cathédrale est transformée en musée en 1955.

En 1990 elle est rendue au culte.

Donnant sur la place, la façade principale de l’édifice est décorée parce que c’est de ce côté qu’entraient les cortèges officiels. Au dessus de la porte, des peintures murales représentant la Vierge à l’enfant et des figures de saints.

On entre dans le sanctuaire par une porte latérale. A l’intérieur les photos sont interdites. Sur internet j’en ai trouvé deux qui permettent de se rendre compte de la beauté du lieu.

Quatre piliers ronds, les murs et la voûte sont recouverts de fresques très colorées. Ces peintures murales, réalisées entre 1642 et 1644 représentent différentes scènes de la bible comme le jugement dernier. Les piliers portent les images de saints et de patriarches.

Le long de certains murs s’alignent les sépultures de dignitaires religieux.

Dans cette cathédrale notre guide nous parle des icônes représentant la Mère de Dieu. Elle est presque toujours représentée avec son fils. En Russie, suivant la façon dont Marie porte son fils, on trouve essentiellement trois types d’icônes.

La Vierge de la tendresse : Les visages de la Mère et de l’enfant sont très proches. Jésus est sur les bras de sa mère. L’une des plus anciennes de ces icônes est celle de Notre Dame de Vladimir qui daterait de 1131.

La Vierge conductrice : elle porte son fils sur le bras gauche et elle tend vers lui sa main droite pour indiquer la route à suivre. L’Enfant a souvent l’aspect d’un jeune homme, signe de sagesse. Un exemple est Notre Dame de Smolensk conservée à Saint-Péterbourg.

La Vierge du Signe est représentée les bras levés dans un geste de prière et porte le plus souvent un médaillon représentant le Christ sur sa poitrine

A la sortie de la cathédrale, dans un recoin, la Cathédrale du Sauveur-d’en-haut dont on voit les bulbes.

Le Palais à facettes (11)

Son nom s’explique par le bossage en pointes qui hérisse sa façade. On peut admirer les superbes fenêtres encadrées de colonnes au décor de pampres à spirales. Ce palais construit entre 1487 et 1491, fait corps avec le grand palais du Kremlin que l’on voit derrière lui. Occupant le premier étage une grande salle d’apparat faisait office de salle du trône aux tsars résidant à Moscou.

La Cathédrale de l’Annonciation (5)

Elle a été construite de 1489 à 1494. Un incendie détruisit l’intérieur en 1547. Ivan IV la remania en 1562, portant le nombre de coupoles à neuf. C’est également lui qui fait construire en 1572 une galerie donnant accès à une chapelle privée. Après son quatrième mariage, l’Eglise russe manifestant une certaine mauvaise humeur, lui avait interdit d’assister aux services. Cette cathédrale était réservée aux tsars pour les cérémonies à caractère familial.

Sous la période soviétique, les offices sont suspendus et elle devient un musée. En 1993 elle est à nouveau ouverte au culte.

Les photos sont également interdites à l’intérieur. L’iconostase encore très riche comprend des images du XIV au XVII° siècle, réalisées par des peintres de renom.

De l’autre côté, la Cathédrale de l’Archange-Saint-Michel (4)

Cette cathédrale a été édifiée entre 1505 et 1508 par un architecte vénitien. C’est la nécropole des grands princes de Moscou et des premiers tsars. (A partir de Pierre le Grand, ils sont enterrés à Saint-Pétersbourg dans la cathédrale Pierre et Paul). Ici repose le tsarévitch Dimitri dont la mort à Ouglitch est restée une énigme. Nous ne visitons pas l’intérieur de l’édifice.

Avant de nous diriger vers le jardin qui surplombe la Moskova, un dernier coup d’œil à la cathédrale de l’annonciation, à celle de l’archange-Saint-Michel et au clocher d’Ivan le Grand

Après cette visite de la place des cathédrales, direction le jardin vers le mur du Kremlin qui longe la rivière Moskova d’où nous avons une belle vue sur la ville.

Une dernière image de la Tour de la Moskova (26) avec en arrière plan l’une des sept gratte-ciel de style stalinien. Celui que l’on voit est un immeuble résidentiel au bord de la rivière.

Pour terminer la visite, une petite anecdote. Dans les années 1830 les vétérans des campagnes napoléoniennes se faisaient soigner à l’hospice de Bicêtre. Ces militaires fréquentaient un estaminet voisin qui prit pour nom : « Au sergent du Kremlin ». Ce nom Kremlin désigna bientôt tout le quartier et apparait sur les cartes en 1832, avant d’être accolé à Bicêtre, lorsque l’endroit fut érigé en commune.

Chemin de retour vers la porte de la Trinité.

Une petite pause avant d’aller déjeuner.

Après le repas que nous prenons dans un restaurant de la ville, nous nous dirigeons vers l’une des rues typiques de Moscou : l’Arbat.

Au passage nous faisons un arrêt devant le ministère des affaires étrangères, un des sept gratte-ciel staliniens de la ville, terminé en 1951.

L’Arbat est une rue piétonne qui démarre du côté gauche du ministère.

Lorsque la noblesse décida de s’y installer, l’Arbat devint l’équivalent moscovite du quartier Saint-Germain à Paris. Les écrivains et artistes suivirent le mouvement.

A l’entrée dans la rue, la maison-musée Pouchkine où vécurent Alexandre Pouchkine et son épouse Natalia Gontcharova avant leur départ pour Saint-Pétersbourg en 1831. Face à ce musée, une statue de Pouchkine et de sa femme.

Un peu plus loin, dans une petite rue, l’Eglise de la transfiguration du Sauveur sur les sables. Elevée en 1698, elle n’a pas subi de modifications depuis lors.

Plus loin dans la rue, des échoppes où l’on peut acheter des dessins, des gravures et autres tableaux

Retour au point de ralliement, une pluie d’orage s’abat sur le quartier. Tout va bien, la suite de notre visite concerne le métro de Moscou … !

Nous prenons la station la plus proche : la station Smolenskaïa. L’entrée est déjà surprenante avec ses murs couverts de marbre.

Staline avait voulu faire du métro un palais souterrain pour le peuple. Le régime soviétique le conçut comme une vitrine des réussites du socialisme. Au terme d’un effort gigantesque, la première ligne fut inaugurée le 15 mai 1935. A la veille de la guerre le réseau comptait 22 stations, profondément enterrées pour servir d’abris en cas de conflit… !

Les thèmes décoratifs sont liés au nom de la station ou au paysage urbain de surface.

Place de la révolution Plochtchad Revolioutsii. Cette station a ouvert en 1938.

76 sculptures en bronze en décorent les arches. Elles représentent les archétypes de l’Union Soviétique : des soldats, des ouvriers, des mères de famille, des agriculteurs, des écoliers.

Un peu plus loin sur la ligne circulaire, la station Komsomolskaïa.

C’est l’une des plus fréquentées, ouverte en 1952.

Au plafond, huit grandes mosaïques expriment la lutte historique de la Russie pour la liberté et l’indépendance depuis Alexandre Nevski en 1242 jusqu’à la victoire sur les nazis en 1945 en passant par Minine et Pojarski.

Sur cette même ligne circulaire la station Novosloboskaïa.

Elle a été ouverte en 1952 et elle est connue pour ses vitraux placés chacun dans l’un des pylônes de la station et éclairés de l’intérieur.

Notre point d’arrivée, la station Bielorouskaia. Elle a été ouverte en 1952. Sur un plafond richement décoré, une douzaine de mosaïques octogonales dépeignent la vie quotidienne des biélorusses.

Entre deux stations nous prenons le métro sous l’œil vigilant d’Inna.

Ainsi se termine notre découverte du métro de Moscou.

Nous rentrons diner sur le bateau pour un dernier repas à bord mais notre journée n’est pas finie. Nous partons en bus à 22h pour une visite de Moscou by night. Le retour au bateau est prévu 0h30. Nous avons trouvé dans nos cabines un papier nous indiquant que le départ du bus pour l’aéroport est prévu à 3h demain matin. La nuit sera courte … !

Dans cette balade nocturne nous faisons quatre arrêts.

Le premier est au sud-ouest de Moscou, au Mont Poklonnaïa pour voir le mémorial de la seconde guerre mondiale. Cette colline, du haut de ses 180 m est l’une des plus élevées de Moscou. Elle abrite actuellement le parc de la victoire. C’est à cet endroit qu’arriva Napoléon en 1812 et qu’il attendit vainement qu’on lui remit les clés de la ville.

En 1980 la colline fut aménagée en mémorial de la victoire contre l’Allemagne nazie par la construction d’un musée et l’implantation d’un obélisque avec la statue de Nicé, la déesse grecque de la victoire et un monument dédié à Saint-Georges terrassant le dragon.

Sur l’obélisque on peut lire le nom des villes qui ont cotisé pour la réalisation du site. Non loin de là une église orthodoxe dédiée à Saint Georges et dans le lointain le centre d’affaires de Moscou avec ses gratte-ciel.

Notre deuxième arrêt sera pour le Couvent de Novodiévitchi que nous avons visité de jour hier après-midi. Ce soir nous allons l’admirer en contrebas d’un plan d’eau près duquel il a été construit. Le spectacle est de toute beauté avec les murailles et les constructions qui se reflètent dans l’eau.

On dit que Tchaïkovski, qui avait l’habitude de venir se promener autour de ce plan d’eau, y aurait trouvé l’inspiration pour son ballet « le lac des cygnes ».

En direction de la Place Rouge, but ultime de notre promenade nocturne, nous faisons un arrêt sur les quais de la Moskova en contrebas de la Cathédrale du Christ-Sauveur.

Sur la droite nous apercevons une gigantesque statue érigée sur le fleuve : le Monument à Pierre le Grand. Initialement, l’artiste Zourab Tsereteli voulait honorer Christophe Colomb à l’occasion du 500 ° anniversaire de la découverte des Amériques en 1492. L’œuvre d’art devait être offerte à la ville de Miami … Mais les édiles de la ville américaine ont refusé ce don embarrassant et Tsereteli a mis à profit ses excellentes relations avec le maire de Moscou pour changer son fusil d’épaule et donner à Pierre ce qui était à Christophe… ! Cette statue suscita une polémique parce qu’elle représente l’homme qui au début du 18ème siècle avait déchu la ville de son titre de capitale au profit de St-Pétersbourg… ! Un outrage pour certains moscovites.

Pour la petite histoire les habitants de Ploërmel passent tous les jours devant un monument de 7 m de haut dédié à Jean-Paul II et réalisé par le même artiste … !

Sur la gauche, le kremlin, avec ses tours, ses murailles et ses bulbes illuminés.

Derrière nous la Cathédrale du Saint-Sauveur que nous n’avons pas visitée.

A l’origine elle fut construite en mémoire de la victoire de la Russie sur les troupes napoléoniennes. Ses dimensions sont impressionnantes : hauteur : 103 m, surface totale 6800 m2. Les travaux durèrent 40 ans.

En 1931 la cathédrale fut rasée et ses fondations furent utilisées pour faire une immense piscine. Dans les années 1990 il fut décidé de la reconstruire et en janvier 2000 la cathédrale fut consacrée et ouverte au culte.

Dernière étape : la Place Rouge. Nous y accédons par la place du manège, du côté du Musée national d’Histoire. Tous les monuments vous sont maintenant connus, aussi je ne les nommerai pas, mais les illuminations leur donnent un charme supplémentaire.

Et retour au point zéro … !

Notre visite nocturne prend fin à 0h30, il est grand temps de regagner le bateau pour une petite heure de repos. La nuit sera courte mais qu’importe nous avons de magnifiques images plein la tête.

Jeudi 4 juin 2015

Jeudi 4 juin 2015

Ce matin nous arrivons dans les faubourgs de Moscou.

C’est en 1147 qu’apparait la première mention écrite du nom de Moscou dans un document où un prince de l’époque, Iouri Dolgorouki, invite un allié à une rencontre dans cette bourgade peuplée de pêcheurs, au bord de la Moskova. En 1156 il fait ériger sur les bords du fleuve une petite forteresse entourée d’une palissade en bois : c’est le premier kremlin. En 1238 les Tatars de la Horde d’Or envahissent la ville. Cette présence n’empêche pas la cité de se développer et d’acquérir peu à peu une certaine autonomie.

En 1263, le fils d’Alexandre Nevski fonde la principauté de Moscovie et en 1326 Moscou devient la capitale de l’Eglise Russe.

Ivan III se rebelle contre les Mongols et convoque à sa cour des architectes italiens qui édifient entre 1485 et 1495, les murailles de briques du Kremlin que nous connaissons aujourd’hui. Viendront s’ajouter 20 tours, toutes différentes.

Puis Ivan IV, le Terrible, succède à son père et règne jusqu’en 1584. Il ouvre la capitale au commerce international, agrandît le territoire russe par la prise de Kazan, chasse les derniers Tatars et fait construire la cathédrale de Basile-le-Bienheureux.

S’en suit une période de troubles et Moscou est envahie par les Polonais.

En 1612, Minine et Pojarski, après avoir levé une milice patriotique, marchent sur Moscou et font capituler la garnison polonaise. La Russie est sauvée et c’est en 1613 que Mikhaïl Fiodorovitch devient premier tsar de la dynastie des Romanov qui ne prendra fin qu’en 1917.

En 1712, la cité perd (et pour plus de deux siècles) son rôle de capitale, suite à la fondation de Saint-Pétersbourg par Pierre le Grand. La ville connait alors une vie plus paisible, sauf lors des cérémonies du couronnement qui ont toujours lieu au Kremlin.

En juin 1812, Moscou est rattrapée par l’histoire. Napoléon s’en empare, mais l’incendie de la ville le contraint à quitter les lieux. C’est alors que commence la reconstruction de la cité avec la ceinture des jardins, puis celle des boulevards. La ville se modernise. De 360 000 habitants en 1860, elle passe à un million en 1890 et près de 2 millions en octobre 1917. Les artères sont éclairées au gaz en 1867, la première ligne de tramway est inaugurée en 1895 et on construit, face au Kremlin, les galeries marchandes qui deviendront le magasin GOUM.

La révolution bolchevique commence à Saint-Pétersbourg en 1917 et s’étend très vite à Moscou. Le 12 mars 1918, les Bolcheviks transfèrent officiellement la capitale à Moscou. L’époque soviétique qui suit modifie encore la ville. La première ligne de métro est inaugurée en 1935. On élargit des rues au détriment de certaines églises qui sont détruites. A partir de 1947 on édifie des gratte-ciel

Nous accostons à la gare fluviale nord de Moscou. C’est un bâtiment de style stalinien qui a été construit en 1937.

Un bus nous conduit jusqu’au Kremlin en empruntant la chaussée Leningradskoïe (Saint-Pétersbourg) et la rue Tverskaïa. Cette rue est l’artère principale de la ville. Elle existe depuis le XIV° siècle, mais c’est au XVIII° siècle qu’elle a pris de l’importance comme route en direction de Saint-Pétersbourg devenue capitale de la Russie.

L’autobus nous dépose tout près de la Cathédrale Basile le Bienheureux. Pour mieux repérer les lieux et les bâtiments, je joins au compte-rendu un plan de la Place Rouge et du Kremlin que nous visiterons demain. Sur ce plan des numéros permettent d’identifier l’emplacement des monuments évoqués.

Nous découvrons l’un des joyaux de cette place : la Cathédrale Basile-le-Bienheureux (42). Ivan le Terrible fit élever cet édifice religieux entre 1551 et 1562 pour commémorer sa victoire décisive sur les Tatars. C’est à Moscou ce que la Tour Eiffel est à Paris. Il s’agit d’une magnifique envolée de bulbes aux formes et aux couleurs très variées. C’est une association de neuf églises dont huit se groupent autour de la principale et la plus haute : celle de l’Intercession-de-la-Vierge. Chacune est consacrée au saint du jour où la bataille s’était tenue. Une dixième église a été rajoutée en l’honneur de Basile, dit le Bienheureux, qui a bientôt donné son nom à l’ensemble.

En 1818 un monument a été érigé en l’honneur de Kouzma Minine et du prince Dimitri Pojarski (43)qui levèrent en 1612 une armée à Iaroslav pour libérer Moscou occupée par les Polonais.

Cette statue située au départ au centre de la Place Rouge a été déplacée par les communistes parce qu’elle gênait les défilés militaires. Le sculpteur représente le moment où Minine appelle le prince Pojarski à prendre la tête de l’armée russe pour chasser les Polonais. Il lui donne l’épée et l’incite à défendre la patrie.

Sur notre gauche nous voyons le mur de briques rouges du Kremlin.

Sur la photo, à gauche la Tour du Tsar (23),la plus petite du Kremlin et à droite la Tour du Sauveur (22). Elle doit son nom à une icône du Christ placée au dessus de sa porte en 1648. Cette tour était autrefois l’entrée d’apparat du Kremlin et chaque personne qui la franchissait, y compris le tsar, devait se découvrir, par respect pour l’icône. Elle fut enlevée au moment de la révolution russe. Elle a aujourd’hui retrouvé sa place.

Cette tour a été construite en deux étapes. La partie inférieure date de 1491 et la partie supérieure de 1625.A l’origine le carillon de la tour jouait l’hymne tsariste, qui fut remplacé en 1917 par un air révolutionnaire. Aujourd’hui l’horloge joue l’hymne national russe.

Puis nous pénétrons sur la Place Rouge. Immense esplanade de 52 000 m² interdite aux voitures, elle longe le mur est du Kremlin. Elle est déjà au XVème siècle le centre de la vie publique où sont organisées les cérémonies les plus solennelles. On y fait lecture des oukases (édits du tsar) et l’on y rend la justice. Au XVIIème siècle, elle est définitivement devenue la place Rouge (Krasnaïa), autrement dit la belle place (“rouge” et “beau” sont des mots presque identiques en russe).

Le long de ce mur se trouve le Mausolée de Lénine (49). Construit par A. Chtchoussev en 1930, en face de la Tour du Sénat (41), cet édifice en granit de Carélie remplit la double fonction de tribune officielle et de tombeau pour la dépouille momifiée du chef de la révolution d’Octobre, mort en 1924.

Derrière le mausolée, dans le mur même du Kremlin, à l’abri d’une haie de sapins bleus, une rangée funéraire où reposent les cendres des hautes personnalités de l’Etat soviétique dont Staline et Brejnev et des héros nationaux tel le cosmonaute Youri Gagarine.

En remontant la place, une autre tour importante du mur : la Tour Saint-Nicolas (40). Elle a été construite en 1491 par l’architecte italien Pietro Antonio Solari. Il s’agit de la tour par laquelle Minine et Pojarski pénétrèrent dans le Kremlin. Plusieurs fois restaurée, au gré des guerres, les autorités soviétiques la firent surmonter d’une étoile rouge, symbole du communisme. Sa hauteur totale actuelle est de 70,4 m.

Sa voisine, la Tour d’angle de l’arsenal (39) est en travaux.

Au nord de la place rouge, un bâtiment, le Musée national d’Histoire (45). Il est consacré à l’histoire russe des origines jusqu’à la fin du XVIII° siècle.

A droite du musée, on remarque un autre édifice, la Cathédrale Notre-Dame-de-Kazan (52), sur l’emplacement d’une ancienne église du XVIIème siècle. L’église précédente abrita jusqu’au XVIII° siècle la célèbre icône de la Vierge de Kazan, qui, selon la légende assura la victoire des Russes sur les envahisseurs polonais en 1612, ce qui allait permettre au premier Romanov Mikhaïl Fiodorovitch d’accéder au trône. Depuis lors, l’icône fut considérée comme la protectrice de la dynastie et transférée ensuite à Saint-Pétersbourg dans la cathédrale du même nom. Lors de la visite nous avons pu nous rendre compte de la vénération des russes pour cette icône, devant laquelle un groupe important attendait pour l’embrasser.

Comme pour d’autres églises, en 1936, Staline avait ordonné sa démolition pour permettre les manœuvres lors des défilés militaires. Elle a été reconstruite à l’identique en 1993.

A l’est de la place, Goum (53). Ce bâtiment en granit et marbre, long de 250m, fut construit en 1894. Après avoir abrité quelques temps des bureaux, il devint en 1953, un prestigieux magasin d’Etat, vitrine de l’URSS où les expatriés et les plus privilégiés des Soviétiques pouvaient trouver …. tout ce qui était introuvable ailleurs.

Depuis sa privatisation en 1993, on y trouve désormais les boutiques les plus diverses proposant un grand choix de vêtements de mode, produits de beauté, articles de luxe et souvenirs.

Nous quittons la Place Rouge par la Porte de la Résurrection.

La porte d’origine fut construite en 1534 et remodelée en 1680, de façon à inclure entre les deux arches une toute petite chapelle vouée à Notre Dame où les tsars s’arrêtaient pour prier lorsqu’ils se rendaient au Kremlin. Elle fut détruite en 1931 sur ordre de Staline afin de laisser la place aux chars et autres engins militaires qui participaient aux parades. C’est en 1994 qu’elle fut reconstruite à l’identique, en briques rouges, ainsi que la petite chapelle (côté place du manège) où nombre de Moscovites, renouant avec la tradition, s’arrêtent.

Face à la chapelle, sur le sol, est apposé un cercle de métal doré : c’est le point de départ des mesures de distances du pays. Animaux et plantes y symbolisent les points cardinaux.

Pour rejoindre notre bus nous nous dirigeons vers la Place des Révolutionnaires qui fait face à la place des théâtres.

Sur cette place, la statue de Karl Marx, imposante, taillée dans le granit

Au fond de la place des théâtres, le Bolchoï.

Un premier théâtre se dressait à cet emplacement. Construit en 1759, il disparut dans l’incendie de 1812. Le théâtre actuel est l’œuvre d’un architecte italien qui construisit le bâtiment nouveau en utilisant les vestiges du précédent, en particulier la colonnade que coiffe un fronton triangulaire, lui-même surmonté du Quadrige d’Apollon, sculpture de Piotr Klodt, celui-là même qui fit les statues du dressage des chevaux sur le pont Anitchkov et la statue équestre de Nicolas 1er place Saint Isaac à Saint-Pétersbourg.

C’est l’un des plus grands théâtres d’Europe (2000 places), dévolu à la danse et à l’opéra où se sont produits de grands musiciens et danseurs.

En bus nous nous dirigeons ensuite au sud de Moscou, vers le Mont des Moineaux d’où nous aurons une belle vue sur la ville.

De l’autocar, une photo furtive de la coupole du stade Loujiki qui peut accueillir 78 300 spectateurs et qui verra se jouer la finale de la coupe du monde de football en 2018 … avec en arrière-plan l’une des tours les plus hautes de Moscou : la Tour Mosfilm tower.

Implantée sur la colline, l’université de Moscou.

Cette construction, achevée en 1953, est l’un des sept gratte-ciel construits à Moscou sous l’ère stalinienne. Les dimensions sont impressionnantes : 240 m de haut, 33 km de couloirs, 36 étages, 5000 pièces, 47 000 étudiants

De l’autre côté, vers la Moskova, une vue panoramique sur le centre des affaires de Moscou, avec ses buildings de dernière génération et un quartier plus verdoyant.

Avant de quitter les lieux, un coup d’œil sur l’Eglise de la Trinité-du-Mont-des-Moineaux.

Le bus nous conduit ensuite au Monastère Novodiévitchi, chargé d’art et d’histoire.

On dit qu’en ces lieux on regroupait les jeunes filles dont les Tatars exigeaient la livraison pour leurs menus plaisirs. Ce monastère de femmes, fondé en 1524 par Vassili III afin de célébrer la prise de Smolensk, eut au cours de l’histoire des pensionnaires involontaires de renom.

Son rempart, hérissé de douze tours, protège un intérieur riche en églises et un cimetière où reposent de nombreuses personnalités.

L’entrée se fait par un porche au-dessus duquel on a construit une petite chapelle : c’est l’Eglise-porche de la Transfiguration, avec ses cinq coupoles dorées.

Dans l’enceinte du couvent, la Cathédrale Notre-Dame-de-Smolensk qui serait contemporaine de la fondation du monastère. La sobriété de la couleur blanche de ses murs extérieurs tranche avec la richesse de la décoration intérieure.

L’iconostase en bois sculpté, avec ses cinq registres est de toute beauté.

Des fresques d’époque recouvrent les murs du sol au plafond.

A l’intérieur, les sépultures d’ Eudoxie Loupoukhine, la première femme de Pierre le Grand et de Sophie, sa demi-sœur qui toutes deux finirent leurs jours en cet endroit, après y avoir été enfermées par le tsar.

Autour de la cathédrale reposent quelques personnalités : poètes, soldats, représentants de grandes familles.

Une extension du cimetière a été ouverte à la fin du XIX° siècle à l’extérieur du monastère. On peut y voir les tombes d’écrivains, de musiciens et d’hommes politiques comme Nikita Khrouchtchev qui n’a pas eu lui les honneurs de la place rouge … !

Non loin de là, la tour clocher dont nous ne verrons que les échafaudages qui indiquent qu’elle est en travaux. Un incendie en mars dernier a retardé les travaux de réfection.

Dans la partie centrale du monastère, l’église de la Dormition datant de 1688.

Puis l’Eglise –Porche de l’Intercession de la Vierge et à suivre les remparts qui protègent le site

Plus loin, une tour d’angle circulaire qui servit de prison à la princesse Sophie.

Ainsi se termine notre visite. En contrebas du monastère nous découvrirons lors de notre visite de Moscou by night un étang dans lequel les reflets du monastère illuminé sont du plus bel effet.

Avant de regagner le bateau nous prenons la direction du cirque de Moscou, dans le nord de la ville. Un jardin public nous permet d’attendre, comme beaucoup de Moscovites, l’ouverture des portes.

A l’intérieur, seules les photos avant spectacle sont autorisées.

Le cirque peut accueillir 3400 spectateurs. Aujourd’hui nous arrivons parmi les premiers, comme à notre habitude… !

Au lever du rideau, la salle sera comble.

Le spectacle est à mi-chemin entre le cirque et ses numéros de clown, ses dompteurs, ses acrobates et le music-hall avec ses danseurs et chanteurs. Un beau mélange de numéros qui nous font passer une bonne soirée.

Retour au bateau pour un diner tardif, d’autant plus que demain nous repartons aux aurores pour découvrir un endroit emblématique de Moscou : le Kremlin

Mercredi 3 juin 2015

Mercredi 3 juin 2015

Ce matin, réveil matinal. Après le petit déjeuner, nous débarquons sur les quais d’Ouglitch à 8h du matin. Dès l’arrivée nous voyons, près des rives de la Volga, ces bâtiments que nous allons visiter, en particulier l’Eglise de Saint-Dimitri-sur-le-Sang.

C’est une des plus anciennes cités situées sur la Volga. Son nom est mentionné dès la fin du X° siècle ; il viendrait du mot ougol, « angle » ou « coude » en russe, la Volga changeant de direction à cet endroit.

Au XIV et XV° siècle, les princes de Moscou s’installent à Ouglitch et commencent l’édification du kremlin de la ville.

Au XVI° siècle, à Ouglitch eut lieu un événement qui bouleversa toute la Russie. A sa mort en 1584, Ivan le Terrible ne laisse que deux héritiers : Fiodor, simple de corps et d’esprit, fils de sa première femme et le petit tsarévitch Dimitri, âgé de deux ans et fils de sa septième et dernière femme. Les Boyards se disputent le pouvoir avec à leur tête Boris Godounov, dont la sœur Irène a épousé Fiodor. Le 15 mai 1591, à dix ans, Dimitri, exilé avec sa mère à Ouglitch, est retrouvé la gorge tranchée dans les jardins du palais. D’après la version officielle, il est tombé sur un poignard au cours d’une crise d’épilepsie, pour les autres, il est mort de la main d’un tueur à la solde de Boris Godounov. Le poète Pouchkine dans son roman et Moussorgski dans son opéra, font porter à Boris Godounov la responsabilité de cette mort. Mais pour les historiens, cela reste une énigme.

Exhumé, transporté à Moscou, canonisé, sa dépouille est enterrée dans la Cathédrale de l’Archange-Saint-Michel au kremlin de Moscou.

Brulée par les Polonais en 1613, la ville fut reconstruite sous le règne de Catherine la Grande.

Notre visite commence par la Cathédrale de la Transfiguration du Sauveur et son clocher.

Une première cathédrale en pierres fut construite en 1483 puis démolie à la fin du XVII° siècle. L’église actuelle fut érigée en 1713, juste avant l’interdiction de Pierre le Grand d’utiliser la pierre ailleurs que dans sa nouvelle capitale Saint-Pétersbourg.

A proximité se dresse le clocher haut de 37 m et surmonté d’un petit bulbe doré. Il fut construit en 1730.

A l’intérieur de la cathédrale, l’iconostase, cloison qui sépare la nef de l’autel est ici impressionnante avec ses 6 registres. Elle abrite des icônes des 17° au 19° siècle. Au-dessus de la porte royale figurent la Déisis et les apôtres

La troisième rangée abrite des icônes illustrant les fêtes de l’année liturgique.

La quatrième rassemble les prophètes de Moïse au Christ

Sur la cinquième sont rassemblés les patriarches d’Adam à Moïse.

Cette cloison est une incitation, par la contemplation et la vénération des icônes, à passer du monde terrestre au monde divin. Les portes royales restent fermées sauf lors des offices.

L’iconostase est percée de trois portes. Seul le prêtre en habits sacerdotaux peut pénétrer dans l’autel par la porte centrale ou porte royale qui symbolise l’entrée vers le Royaume de Dieu.

Elle est illustrée par l’Annonciation et les quatre évangélistes. A gauche de la porte royale, la Mère de Dieu et à droite le Christ

Sur les murs des fresques, représentant des épisodes du Nouveau Testament, sont inspirées des travaux exécutés en Europe à la Renaissance.

En quittant la cathédrale nous sommes invités à écouter un ensemble vocal qui nous interprète des chants russes, religieux et profanes.

Près de là, l’Eglise du tsarévitch Dimitri et son palais.

La visite guidée terminée, un temps libre nous est proposé. Au hasard des rues nous arrivons au monastère de l’Epiphanie avec l’Eglise Notre-Dame Féodorovskaïa et l’Eglise Notre-Dame de Smolensk.

Après cette découverte de la ville nous retrouvons notre bateau et appareillons pour Moscou, but ultime de notre croisière que nous découvrirons demain.

Après le déjeuner, nous passons devant le clocher submergé de Kaliazine. C’est tout ce qui reste de la cathédrale Saint Nicolas qui se trouvait sur la plus grande place de la ville.

En 1939 les deux tiers de l’agglomération ont été inondés afin de construire un barrage et la centrale hydroélectrique d’Ouglitch. Beaucoup de bâtiments ont été déplacés ou détruits. Le clocher a été conservé parce qu’il servait de phare.

Cet après-midi Elisabeth nous réunit pour terminer l’histoire de son pays.

Elle nous a laissés hier à la mort de Lénine en 1924, remplacé par Staline, fils d’un cordonnier, originaire de Géorgie. Arrivé au pouvoir il lance le premier plan quinquennal avec l’objectif d’industrialiser l’Union soviétique pour en faire une puissance moderne. L’agriculture est collectivisée et les paysans qui refusent son plan sont envoyés dans les premiers goulags. Des millions d’entre eux y mourront de faim.

En 1941 Hitler envahit l’Union Soviétique et les Russes se battent avec courage. Saint-Pétersbourg, devenue Leningrad a résisté à un siège de 900 jours. Cette guerre fait 20 millions de morts en Russie.

Après la mort de Staline en 1953, Khrouchtchev arrive au pouvoir. Il dénonce les crimes de son prédécesseur, développe l’agriculture et lance un programme de construction immobilière, avec ces petits immeubles à 4 étages qui sont construits partout dans les banlieues.

En 1964 il est remplacé par Leonid Brejnev qui restera au pouvoir 18 ans. La course aux armements contre l’Amérique épuise l’économie soviétique.

En 1985, Mikhaïl Gorbatchev hérite cette situation. Il lance une restructuration économique – la pérestroïka – et prône la transparence -la glasnost-. Le débat s’élargit en une discussion sur la légitimité du régime et les pays d’Europe de l’est se rebiffent contre leurs dirigeants russes. C’est la réunification de l’Allemagne et les pays satellites qui se débarrassent du joug communiste. Boris Eltsine lui succède en août 1991. Il ouvre grand les portes au capitalisme, ce qui s’accompagne de corruptions, de la naissance de très grandes fortunes et de la paupérisation d’une grande partie de la population.

Le 31 décembre 1999, à la surprise générale, il démissionne et nomme son premier ministre Vladimir Poutine, président en exercice. Depuis 2000 celui-ci cherche à rendre à la Russie sa grandeur passée. Grâce aux réformes engagées lors de son premier mandat, au regain de croissance économique et à un discours patriotique, cet ancien membre du KGB a permis à de nombreux Russes de pouvoir à nouveau se sentir fiers de leur pays. Ils l’ont d’ailleurs largement réélu en 2004. Devenu premier ministre de Medvedev en 2008, il revient de nouveau à la tête du pays en 2012.

Les Russes semblent plus heureux depuis l’arrivée de Poutine. Le niveau de vie a augmenté et depuis peu le taux de natalité a dépassé le taux de mortalité.

La Russie est un pays qui est 21 fois plus grand que la France en superficie et qui ne compte que 146 millions d’habitants en 2014.

Sur le territoire il y a 89 ethnies différentes qui ne se comprennent pas toujours.

Du point de vue de la religion, les chrétiens orthodoxes sont majoritaires mais l’islam progresse à cause d’une population à plus forte natalité. Après la période soviétique l’église fait son retour sur la scène publique, encouragée par le Kremlin. Une petite révolution après des décennies de vie religieuse vécue dans la clandestinité.

Les communautés musulmanes et boudhistes ont du mal à se faire une place.

Les catholiques sont regroupés près de la Pologne, le chamanisme est majoritaire en Sibérie profonde.

Elle nous parle aussi de la liberté de la presse qui n’existe pas. A la télévision on ne dit que du bien de Poutine. Poutine lui-même sait parler à son peuple qui se trouve plus heureux que du temps de Staline.

Certains redoutent quand même son caractère d’ancien kagébiste, brusque, sauvage.

Les conflits en Ukraine et en Crimée ont accentué les embargos vis-à-vis des autres pays, en particuliers pour les produits laitiers, la viande, etc …

Des oligarques sont apparus à l’époque soviétique et à la fin de celle-ci, une partie des richesses de l’état ont été partagées entre les habitants. Dans les villages, certains ont vendu leurs biens et d’autres les ont achetés, ce qui a permis l’émergence de fortunes colossales.

Elisabeth nous parle de sa grand-mère, née en 1924, dont les parents étaient d’origines sociales différentes. Son père était noble et donc considéré comme ennemi du peuple. Sa mère était communiste. Le mariage a quand même eut lieu. Sa grand-mère est née et en 2015, à quatre-vingt onze ans elle cultive toujours son petit jardin. … !

Aujourd’hui l’état est propriétaire des terres, ce qui n’est pas une bonne chose

Les salaires sont très disparates selon les régions.

Le salaire mensuel moyen pour toute la Russie est de 300 € par mois. A Saint-Pétersbourg il est de 700 € par mois et à Moscou de 1000 € par mois.

La retraite moyenne est de 300 € mensuels

La médecine est gratuite pour tous, mais elle n’est pas de bonne qualité. Il y a de longues files d’attente. Les médecins sont peu payés et demandent souvent des pots de vin.

L’éducation est bonne, mais les élèves n’ont pas toujours le choix de leur formation. L’école est obligatoire et les études universitaires sont gratuites pour les plus motivés.

Elle conclue avec un peu d’amertume : en 2015 quand on demande à un petit garçon russe quel est son souhait pour l’avenir, la majorité d’entre eux répondent qu’ils souhaitent être mafieux, quant aux petites filles elles souhaitent être mannequins pour vivre avec un mafieux… !

Et pour fêter notre arrivée prochaine à Moscou, nous buvons une vodka-orange sur les coursives du bateau.

Ce soir c’est le dîner du commandant.

Pour finir la journée, dans la salle de conférences, nous assistons à un concert donné par les « talents du bord ». Certains groupes nous interprètent des chants de leur pays d’origine et un chant russe qu’ils ont fait l’effort d’apprendre.

Cette nuit nous continuons notre croisière sur la Volga.