Ouzbékistan : jour 2

Samedi 10 mai

Le lendemain, nous prenons la route pour « Toprak Kala », site archéologique sur les collines du Kyzyl Koum. Cette forteresse en ruine,  appelée « citadelle d’argile » date du 1er siècle avant JC. Elle se fait souvent attaquer par les Huns qui, pour obtenir la victoire n’ont pas hésité à détruire toutes les canalisations d’irrigation. Elle était tombée dans l’oubli avant d’être remise en valeur après la seconde guerre mondiale. Les ruines sont impressionnantes face au désert implacable. La flore est rare… juste un petit serpent pas impressionné par notre présence semble être la seule faune locale !

Nous reprenons la route vers « Ayak Kala », « la forteresse du vent », construite au sommet d’une autre colline au 4ème siècle avant JC. Ses trois citadelles sont perchées sur des hauteurs différentes. Elles offrent une vue admirable sur le désert environnant. Elles ont conservé une bonne partie de leurs murailles et quelques travaux de consolidation permettent de rester optimiste sur leur pérennité. Au pied de l’une d’entre elles, on retrouve  les vestiges d’un immense palais où des armes ont été retrouvées et même les traces d’un minaret.

Le déjeuner est pris dans une yourte près d’un grand lac  d’Ayaz voué à la plaisance.

Puis nous rentrons à Khiva et nous nous dirigeons vers la gare où nous prenons le train pour Boukhara pour un voyage de 5 heures environ. Dans des wagons couchettes, nous prenons le temps d’une pause, d’échanger ou de jouer aux cartes sérieusement ou prendre un cours de belote avec Marcelle et Irène… Le panier repas nous est donné au départ car nous arrivons sur place vers 23 heures. Le temps a passé très vite et c’est à Boukhara que nous découvrons notre nouvel hôtel qui nous hébergera pendant 3 nuits.

Sur la route, Feruz, notre guide, nous donne des renseignements sur la vie familiale en Ouzbékistan : L’homme est le « maître »  de la maison durant sa vie professionnelle. Il tutoie sa femme, sa femme le vouvoie et devient le « chef » de la famille à partir de la retraite de son mari. Les enfants vouvoient leurs parents et sont très respectueux envers eux et tous leurs proches.

 Les Ouzbèkes sont très attachés aux bonnes mœurs.

Chaque quartier a son organisation : bibliothèque, mosquée, salle de concert, et si possible un cimetière entre 2 ou 3 quartiers.

 L’âge de la retraite pour une femme est 55 ans et 60 ans pour l’homme.

A ce jour, l’espérance de vie d’une femme est  73,4 ans et celle de l’homme 71 ans.

Avant le mariage, les jeunes ne peuvent pas vivre ensemble. Le pacs n’existe pas.

 Le divorce se négocie après plusieurs rencontres avec les responsables du quartier pour être effectif.

Les jeunes peuvent se choisir mais à la campagne les proches cherchent dans le quartier. Pour ceux qui font des études à l’étranger et qui ont rencontré la personne qui leur convient, il est possible de se marier avec l’élu(e) de son coeur (6%). 

La jeune mariée va vivre chez et avec ses beaux parents.

Il y a 16 % de chômage et beaucoup vont travailler à l’étranger (Russie …)

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