Randonnée du 2 octobre,


L’Ecole Tané, école de bijouterie et d’orfèvrerie

Nous sommes accueillis par Nathalie, la directrice depuis 2010.

L’école a été créée dans les locaux de l’ancienne gare et ce grâce à la volonté des élus locaux qui ont souhaité donner une nouvelle vie à ces locaux désaffectés, voulue et accompagnée par la Région Bretagne.des cours sont dispensés sur 2 années qui s’ouvrent sur les métiers de polisseur et de bijoutier. Les locaux offrent aux stagiaires des conditions de travail optimales. Les gestes sont précis et les formateurs proches de leurs élèves. La Directrice assure que l’école vise l’excellence et que l’échec fait partie de l’apprentissage ! Elle insiste sur le fait que cette formation est ouverte aux demandeurs d’emploi, et aboutit en quasi-totalité à un emploi assuré à la sortie. Évidemment les références sont les grandes maisons emblématiques de la place Vendôme à Paris et sur Lyon mais aussi récemment se sont ouverts des ateliers de renom en Ille et Vilaine et dans le Morbihan. Nous sommes admiratifs devant la patience et la dextérité des élèves. Nous ouvrons de grands yeux devant des réalisations d’élèves. En clin d’œil, Nathalie précise qu’il existe des stages de découverte pour adultes sur quelques jours. Créer ses propres bijoux ??? Et pourquoi pas ??

« Voir nos élèves réussir est une vraie récompense du travail accompli depuis 20 ans » assure Nathalie.

L’Horloge astronomique

Elle a été imaginée par le Frère Bernardin (Gabriel Morin) . Elle est visible dans l’enceinte de la maison mère des Frères de La Menais bien à l’abri dans un kiosque octogonal.  Le frère Bernardin a réalisé ce travail en tant que frère enseignant : professeur de mathématiques, d’astronomie et de navigation. D’abord conçu comme outil pédagogique, l’horloge est construite de 1850 à 1855 avec l’aide de ses élèves. On imagine les savants calculs mais aussi le travail en ateliers pour la réalisation des engrenages. On imagine aussi ce travail millimétré réalisé sans calculatrice sur des pages de cahier, et sans moteur électrique! Le Frère Bernardin ne connaît pas les « rouages » du métier d’horloger mais son ingéniosité et ses talents de mathématicien hors pair ont permis cet ouvrage.

L’horloge comporte trois parties : un dispositif horloger composé d’un balancier qui déclenche un trébuchet, qui par un système de roues dentées et d’engrenages, commande d’un côté un ensemble de dix cadrans et de l’autre le système planétaire sans Neptune découverte en 1846 et Pluton découverte en 1930!. 

Le Frère Arsène qui nous accompagne dans cette découverte aurait pu certainement être un élève du Frère Bernardin tant ses explications sont claires, prolixes et non dénuées d’humour. Il nous a offert l’occasion de découvrir les multiples rouages de cette horloge unique. Actuellement, c’est bien lui le « maître de l’horloge ». Il a, entre autre, la charge de remonter manuellement le mécanisme composé d’un ensemble de cinq poids ! Nous n’entrerons pas dans ce dédale d’explications aux risques de nous (et vous) embrouiller mais nous vous invitons à venir découvrir cette horloge qui fonctionne depuis mai 1855 et qui est classée au titre des monuments Historiques depuis 1982.

Et un moment de convivialité bien sûr !

Elyane Norvez, Jocelyne Le Bris

Randonnée d’Avril

Randonnée 18 avril Le Bono Saint Goustan : circuit des 2 rivières, Par Elyane Norvez

Nous sommes 37 Arecmistes à prendre le départ au Bono pour cette randonnée dite des 2 rivières et les organisateurs affichent déjà leur satisfaction.

Nos franchissons le pont suspendu de bois(1840) pour passer le Sal ou rivière du Bono . Le long de la rivière, la nature est en pleine effervescence sous ce soleil radieux. De vieilles coques de bateaux se prélassent dans la vase, les arbres s’éveillent après l’hiver si gris, les oiseaux batifolent et nous avançons d’un bon pas sur le chemin côtier qui s’avère finalement bien praticable après quelques jours sans pluie. Les retrouvailles sont aussi joyeuses. De loin nous voyons poindre le clocher de Sainte Avoye mais c’est après quelques méandres  et devant un superbe chêne centenaire, que nous prenons un petit chemin vers ce joli village et son imposante chapelle qui abrite un merveilleux jubé. Nous passons notre chemin en nous promettant de revenir cet été lorsque la chapelle sera ouverte.

Nous traversons la campagne bien tranquille et après avoir traversé la passante route départementale, nous retrouvons la quiétude d’un chemin qui nous mène vers le site de Kerplouz.

Un beau mur en pierres nous cache certainement une belle propriété. Nous admirons au passage de beaux spécimens d’arbres qui ont déjà bien vécu. Et nous voici arrivés au lieu du pique-nique où par le miracle d’une organisation bien huilée, nous attendent Martine et Jean pour, disons un avant-pique-nique, toujours bien apprécié. Sylvie affiche sa satisfaction de revoir ses troupes  dans la bonne humeur, et accueille les « nouvelles têtes ». Chacun choisit sa table … ou plutôt son rocher pour déjeuner car il est déjà 13h… et les 8 kilomètres du matin ont fait leur effet. Un petit air d’accordéon accompagne ce moment.

Comme annoncé,  la découverte du port est proposée à chacun son rythme et ses centres d’intérêt. Les maisons à colombages, l’église, les rues pentues et pavées, une flânerie sur les  quais : avec juste un petit défi sur la légende de Saint Goustan : retrouver l’emplacement initial de sa statue…

Rendez-vous sous le pont de Kerplouz à 15h pour un retour au Bono en longeant la rivière de Crach. Nous passons près du lycée agricole où un important vignoble a récemment vu le jour et permet de nouvelles applications pour les lycéens. Ce retour est aussi très agréable : la lumière sur les marais, le passage le long des pinèdes, longer le jardin de mémoire… Le groupe s’étale et se scinde selon le rythme de chacun et 5 kilomètres plus tard nous arrivons sur le port du Bono où à nouveau , magie de l’organisation… un goûter nous attend car les Arecmistes ont aussi du talent pour la pâtisserie.

Tout au long de la journée, nous avons ressenti le bonheur  de nous retrouver et… de retrouver ce soleil printanier. Comme l’a souligné Jean-Michel, ce fût une journée à l’image du Saint du jour : Parfait(e)