Randonnée à Plouharnel, 29 avril 2025

Rando bleue et rose à Plouharnel, par Elyane Norvez

Etait-ce le soleil, la belle journée ensoleillée qui s’annonçait ou la satisfaction de se retrouver ? La bonne humeur était de mise et nous avons accueilli avec plaisir quelques nouveaux aux côtés des fidèles des randonnées. Nous étions une trentaine d’Arecmistes pour une découverte de Plouharnel.

Notre point de départ, près de la chapelle Notre Dame des Fleurs nous a permis de démarrer la balade côté mer donc « bleue ». Face à la baie nous profitons du point de vue sur la baie de Plouharnel.

La marée basse nous découvre les vasières où les pêcheurs comme les oiseaux se partagent le territoire. D’un côté, la côte et de l’autre la zone bocagère délimitée par des murets de pierre sèches et de haies d’aubépines, de genêts et d’ajoncs odorants et d’asphodèles.  Beaucoup de fontaines, de lavoirs le long du chemin souvent agrémentés de sculptures de Gaston et Pierre Morice, artistes locaux qui ont  produit beaucoup d’œuvres pour souligner les sites importants de la commune.  

Nous entrevoyons aussi une activité importante : les chantiers ostréicoles. Chacun son parcours. Alors que certains prennent le raccourci, histoire de préparer le pique-nique, le gros de la troupe avance jusqu’au Pô et nous quittons la côte vers le village de Kerlejan et son beau lavoir réhabilité. Les chemins sont agréables, la boue des dernières semaines a disparu et nous avançons tranquillement en découvrant au passage quelques jolis hameaux avec de belles bâtisses de pierres.

Déjà nous apercevons au loin, les clochers des abbayes mais ce sera pour cet après-midi et direction le bourg où tout est prêt pour le pique-nique.  A l’ombre des pins, les tables sont déjà en place et c’est le moment de partager un verre et de s’installer pour une pause.

Une pause qui se prolonge par une promenade  vers le « jardin de papy » qui a créé cet espace magnifique qui conduit vers la fontaine. Nous avons pour lui une pensée émue car ses obsèques sont célébrées ce jour et nous ne pouvons qu’apprécier ce jardin des quatre saisons.

Après cet intermède, à nouveau chacun choisit son chemin pour la découverte des abbayes : sentier  « rose » pour les plus « audacieux » qui cheminent vers la gare. Nous passons près des dolmens de Rondossec, classé monument historique qui se compose de 3 tombes à couloir incluses dans un long cairn. Le chemin, bordé de magnifiques aubépines nous mène dans la campagne, vers l’oratoire du Plasker.

Nous apprenons que ce lieu de culte est le plus ancien de la commune. Il est dédié à Notre-Dame-des-Sept-Douleurs et a subi différents destructions avant d’être réhabilité dernièrement. Une borne sculptée par Pierre et Gaston Morice souligne ce lieu relié également à une jolie fontaine.

Nous nous dirigeons vers les abbayes : la première de Sainte Anne est occupée par les moines. Un moment de repos à l’ombre de grands arbres, un recueillement à la chapelle puis un passage à la boutique. Par un agréable chemin à l’ombre, le long d’un haut mur de pierres, nous rejoignons   l’abbaye Saint Michel, celles des moniales. Le bâtiment principal est très imposant et c’est dans la jolie chapelle, réhabilitée après un incendie, que nous passons un moment écouter avec bonheur les « nones » chantées en grégorien selon la tradition bénédictine.

Le retour vers le bourg se fait sous un soleil radieux qui nous oblige même à chercher les coins d’ombre. Notre journée se prolonge prés de la chapelle Notre Dame des Fleurs pour le traditionnel goûter qui clôture ces retrouvailles sportives et surtout amicales.

Ouzbékistan, conférence de Gabriel Lecorno.

Nous étions nombreux au Vincin pour écouter notre conférencier sur l’Ouzbékistan.

Il nous a dressé un avant-goût du voyage que quelques arecmistes effectueront en mai dans ce pays d’Asie Centrale.

L’Ouzbékistan est un pays remarquable. Il est formé de 80% de steppes à la végétation discontinue. Au milieu d’un désert se trouvent des villes qui sont de vrais trésors, grâce à l’eau, à l’activité des marchands, de la route de la soie et de la succession de pouvoirs forts comme Gengis Khan et Tamerlan.

1. Géographie :

L’Ouzbékistan est un pays enclavé situé en Asie centrale, sans accès direct à la mer. Il est bordé par le Kazakhstan au nord, le Kirghizistan à l’est, le Tadjikistan au sud-est, le Turkménistan au sud, et l’Afghanistan au sud. L’Ouzbékistan est le seul pays d’Asie centrale à avoir une frontière avec tous ses voisins.

Le pays est essentiellement constitué de steppes, de déserts, de montagnes et de vallées. L’important désert de Kyzylkoum (désert rouge) occupe une grande partie du nord du pays. Les montagnes de l’Altaï et du Pamir se trouvent à l’est, tandis que le fleuve Amou Daria traverse l’ouest du pays.

L’Ouzbékistan possède de grandes étendues d’eau douce comme la Mer d’Aral, bien qu’elle ait subi une importante réduction de sa taille en raison de l’irrigation excessive des terres agricoles.

2. Histoire :

L’histoire de l’Ouzbékistan remonte à des siècles et a été marquée par de nombreuses civilisations et empires :

  • Antiquité et Moyen Âge : L’Ouzbékistan fait partie des anciennes routes commerciales de la Soie, reliant la Chine à l’Europe. Des villes comme Samarcande et Boukhara ont été des centres culturels et commerciaux florissants pendant des siècles. Samarcande, en particulier, est célèbre pour sa riche histoire et son architecture.
  • L’Empire de Timur : Au 14e siècle, l’Ouzbékistan a été le cœur de l’Empire timouride sous le leadership de Tamerlan (Timur), dont la capitale était Samarcande. Tamerlan a laissé un héritage culturel et architectural durable.
  • Période impériale russe : À partir du 19e siècle, l’Ouzbékistan a été intégré à l’Empire russe. À la suite de la Révolution russe de 1917, le pays a fait partie de la République socialiste soviétique d’Ouzbékistan au sein de l’Union soviétique.
  • Indépendance : L’Ouzbékistan a déclaré son indépendance vis-à-vis de l’Union soviétique le 1er septembre 1991, après l’effondrement de l’URSS. Le premier président de l’Ouzbékistan, Islom Karimov, a dirigé le pays jusqu’à sa mort en 2016.

3. Problèmes environnementaux :

  • Crise de la Mer d’ Aral : Le plus grand problème environnemental du pays est la disparition de la Mer d’ Aral, qui se situe à cheval entre l’Ouzbékistan et le Kazakhstan. La surexploitation des eaux des fleuves Amou Daria et Syr Daria pour l’irrigation du coton a entraîné l’assèchement de la Mer, provoquant des catastrophes environnementales, la perte de biodiversité, et des effets dévastateurs sur la santé des populations locales (poussières toxiques, maladies respiratoires, etc.).
  • Utilisation excessive de l’eau : L’Ouzbékistan, étant un pays sans accès direct à la mer, souffre également de la gestion de ses ressources en eau. Les systèmes d’irrigation inefficaces, combinés à des conditions climatiques arides, conduisent à un stress hydrique croissant.

4.Principales villes :

  1. Tachkent : La capitale et la plus grande ville du pays. C’est un centre économique, culturel et politique majeur.
  2. Samarcande : L’une des villes les plus célèbres d’Asie centrale, connue pour ses monuments historiques et son rôle clé dans l’histoire de la Route de la Soie. Elle abrite des sites comme la mosquée Bibi-Khanym et la place Registan.
  3. Boukhara : Une autre ville historique importante, réputée pour sa médina préservée et ses monuments islamiques. C’est un ancien centre religieux et commercial.
  4. Khiva : Une ville fortifiée qui est également un site du patrimoine mondial de l’UNESCO, avec des bâtiments historiques bien conservés datant de l’Empire khwarezmien.

En résumé, l’Ouzbékistan est un pays riche en histoire et en culture, avec des paysages variés allant des déserts aux montagnes, et des villes qui témoignent de son passé glorieux.