Auteur/autrice : anne marie Kergourlay
Historique
Notre Amicale des Retraités de l’Enseignement Catholique du Morbihan, L’ARECMO, a été créée en 1989
Nous avons fêté ses 30 ans en 2019 avec les membres fondateurs et les 3 dernières présidentes de l’Amicale.
René Guillot nous a composé un poème retraçant la naissance de l’amicale
L’ARECMO a trente ans.
Aujourd’hui nous fêtons notre chère amicale !…
Regardons bien… Voyons le chemin parcouru…
Et réjouissons-nous ! C’est tout à fait normal.
Car c’est bien grâce à elle que l’on s’est mieux connus.
Mes amis, ex-instits ou bien ex-professeurs !
On peut dire qu’elle fut source de bonheur ! …
Bonheur de la rencontre, au cours des assemblées.
Bonheur des retrouvailles tout au long de l’année
Journées de réflexion ou galettes des Rois
Voyages et promenades font toujours notre joie.
Elle nous a conduits sur tous les continents
Et procuré à tous tant d’agréments.
Il a suffi qu’un jour notre bon secrétaire
Fit part à ses amis de cette belle idée
Proposée par deux anciens qui rêvaient de faire
Une amicale des enseignants retraités.
Après un bon échange d’idées, de points de vue,
On était d’accord… c’était fait… c’était vu !
Pas si simple pourtant, car il fallait d’emblée
Annoncer la nouvelle et faire une assemblée…
Afin de mettre au point ce merveilleux dessein,
Nous nous rencontrions au Centre du Vincin.
C’est là que fut portée sur les « Fonds baptismaux »Notre jeune amicale dénommée ARECMO !Depuis elle a grandi et s’est développée,Faisant preuve aujourd’hui, d’une belle santé.
Si chacun apprécie sa convivialité,Son ouverture aux autres, sa générosité
On peut dire aussi, des amitiés fidèles Naquirent en son sein ; d’autres se renouvellent.
Cependant, elle a vu s’en aller sans retour
Certains de nos aînés, pour un autre séjour.
Si nous ne pouvons pas tous les accompagner,
Il est toujours possible d’avoir une pensée !
Peut-être une démarche,…peut-être une prière !
A moins de relations toutes particulières.
Si notre Association se porte bien ainsi,
C’est bien grâce à ceux qui se sont investis
Et qui ont mis à son service leurs talents,
Avec abnégation parfois…et dévouement
Mais aussi, c’est certain, avec un grand plaisir
Et se donner aux autre, ce n’est pas s’appauvrir ;
L’on reçoit, en retour, assez pour s’enrichir.
Aussi, nous leur disons tous nos remerciements.
Grâce à eux, l’ARECMO a, aujourd’hui, trente ans !…
Je voudrais que l’on ait un souvenir spécial
Pour celui qui a su, dès les premiers instants,
Etre le « Lien » précieux, le ciment initial
Qui a soudé entre eux les premiers adhérents.
Vous l’avez deviné… C’est le Père Mabon
Qui, avec un sourire et son air accueillant,
Fut pour nous le grand frère…ou le Père très bon,
Toujours bon conseiller et toujours bienveillant !…
Trente ans !… C’est le bonheur, le charme, la beauté !
Trente ans !… C’est la jeunesse et la pleine santé !
Oui, trente ans de rencontres, de joies, d’amitié !
C’est l’espoir de marcher longtemps sur le sentier
De l’avenir, pour proposer à ceux qui veulent
De rentrer en son sein et ne pas rester seuls.
Et voici donc, pour clore, quel est mon dernier mot :
Qu’elle prospère et vive longtemps l’ARECMO.
René GUILLOT
Marguerite a retracé quelques souvenirs
L’ARECMO A 30 ANS : QUELQUES SOUVENIRS …
Pierrette, René, Marguerite, Geneviève, Madeleine, Yvette et le frère Rigoussen continuent, selon leurs moyens à soutenir l’ARECMO.
Marguerite nous fait partager quelques souvenirs.
« Le premier voyage de l’Arecmo avait l’Italie comme destination et le train comme moyen de transport. La première nuit dans le train-couchettes a noué des amitiés indéfectibles. Rome, Naples, Sorrente, Capri : quel éblouissement pour ces voyageurs de la première heure.
Il y eut aussi le Tyrol avec un défilé de chapeaux : « Qui a la plus belle plume ? »
Puis la Turquie offrit à beaucoup le baptême de l’air. Ephèse, la Cappadoce, Istanbul … Quel dépaysement !
Les voyageurs gardent en mémoire une soirée au caravansérail. Une danseuse du ventre drapée de voiles transparents exécute son numéro puis choisit un partenaire parmi les convives. Elle repère un vacancier souriant et élégant et l’invite à le suivre. A ce moment, il y a eu un tel cri dans les gradins que la pauvre danseuse se demandait qui pouvait être ce personnage qu’elle avait choisi. Bon joueur, le Père Mabon s’est laissé mettre torse nu et s’est trémoussé comme il a pu au son de la musique et a relevé le défi avec beaucoup de panache.
Au cours du voyage en Andalousie, les Arecmistes prennent le bus et une jeune femme blonde inconnue s’installe à côté du Père Mabon : « Elle était belle et en plus elle sentait bon ! » a-t-il répondu à nos taquineries.
Les voyages se faisaient en car. Tout notre répertoire de chansons, d’histoires drôles, quelquefois un peu déplacées, toujours savoureuses en gallo (merci Charles), y est passé. Chaque matin, après un moment de prière, nous attendions la Pensée du jour Des liens très forts se sont tissés, plus qu’une amicale, une Fratrie ! »
C’est au tour de Geneviève de nous rappeler quelques anecdotes.
« En préparant cette petite rétrospective des anecdotes me sont revenues en mémoire. Dans la rubrique « Faites ce que je dis, mais pas ce que je fais »…
Au Mexique, Monique et Geneviève ont fait attendre le groupe une demi-heure jusqu’à ce que Georges réussisse à les convaincre que le point de rendez-vous n’était pas là où elles le croyaient mais à la sortie du marché !
A Prague, discrètement, Pierrette et Yolande sont allées acheter « juste quelques cartes », évidemment, le temps de payer et le groupe avait disparu. Elles ont cru le reconnaître- mais à Prague il y a une multitude de groupes qui parcourent la ville ! – et ont suivi le mauvais groupe … heureusement Georges avait repéré les deux fautives et les a vite remises sur le droit chemin : « Tu ne diras pas à Geneviève hein ? »
A Brighton, nous avons abandonné sur la jetée, Michel, le Père Lucas et Suzanne…
A Istanbul, Marcel qui s’était échappé pour faire une photo, a , lui aussi en toute bonne foi, suivi un groupe qui n’était pas le sien.
A Nantes, le car était reparti quand nous avons croisé Lucienne marchant sur le trottoir…
Grâce à la providence et à la vigilance de chacun, personne ne s’est jamais vraiment perdu.
Il a parfois fallu se chamailler avec le guide pour ne pas abandonner les Arecmistes à leur sort. Ainsi à Budapest, où Huguette et Marguerite attendaient l’heure du départ, assises sur un banc dans la rue voisine. En moins de 5 minutes, le chauffeur a ouvert les portes, rempli son car et quitté son stationnement. Il nous a fallu beaucoup de fermeté pour obliger le conducteur à revenir chercher nos deux amies.
Au cours de nos sorties il y eut des moments de recueillement. Dans les lieux de tragiques souvenirs : Ground Zéro , Auschwitz …
Nous avons prié dans de nombreuses chapelles, églises et cathédrales. Nous avons mis nos pas dans ceux des pèlerins du Tro Breiz, de Rome, ou de Terre Sainte, dans des sanctuaires dédiés à Marie, à Guadalupe, Fatima, Czestochowa…
8
Des moments d’émerveillement : des chutes du Niagara aux fjords de Norvège, des vastes plaines verdoyantes aux montagnes enneigées, des fleuves aux déserts…Nous avons parcouru le monde de New-York à la Muraille de Chine, des rives du Bosphore à la Baie d’Along du Saint Laurent au Mékong, du désert du Tahar aux rives méditerranéennes. Nous avons admiré les constructions humaines de toutes les époques et de toutes les civilisations : des pyramides d’Egypte à celles du Mexique, de Stonehenge aux temples d’Angkor, de la Cité interdite à l’île de Kiji, des palais indiens aux villages des minorités en Chine et en Thaïlande.
Nous avons emprunté tous les moyens de locomotion : les avions, les bateaux, les trains, les 4×4, les téléphériques, les vélos, les pousse-pousse, les dos de dromadaires et d’éléphants…
Nous avons marché sur toutes sortes de chemins, dans la jungle et les déserts, dans les villes surpeuplées et les petits villages, dans les rizières et les forêts et même sur celui de Jéricho avec le Bon samaritain.
Et nous avons rencontré les habitants de ces diverses régions. Ce qu’il y a de merveilleux c’est que même sans connaître leur langue nous pouvons les comprendre. Un sourire suffit le plus souvent…
Souvenez-vous de ces vendeuses chinoises qui nous avaient surnommés les « Hou la la ». Elles nous attendaient à la sortie de l’hôtel et nous précédaient en scooter sur nos lieux de visite pour nous vendre des souvenirs.
Après un moment d’agacement, nous avons fini par apprécier leur présence et nous leur achetions quelques menus articles. Une sorte de complicité était née et c’est avec un certain regret que nous les avons quittées
La pluie gênant notre découverte de rizières en terrasse. Rappelez-vous, notre hôtel était situé à 800 marches de l’arrêt de bus … Nous avons beaucoup fréquenté les boutiques au pied de notre auberge rustique chez les peuples minoritaires Dong et Yao. Après plusieurs visites, nous leur avons offert des cartes postales bretonnes représentant des paysages marins, des chapelles et des enfants et jeunes filles costumés. Même si elles ne localisaient pas la France, et encore moins la Bretagne elles ont été émues de voir que chez nous aussi on portait avec fierté les vêtements traditionnels.
Il y eut aussi des chutes (Yvonne G, Cécile), des bains forcés à répétition (Yvonne M), des grands moments de solitude : au Maroc quand je vis Gaby et Hervé monter sur leur dromadaire en m’abandonnant seule avec mon guide qui insistait pour me vendre des fossiles dont je ne voulais pas… Le retour à bride abattue, la nuit tombée, avec un équilibre précaire sur ma monture ne reste pas mon meilleur souvenir de voyage…
Mais le pire fut l’épidémie de Stras en Inde qui nous touchait chacun à notre tour et le décès d’Alain à notre retour.
Il y eut de forts moments de bonheur partagé. Des anniversaires fêtés au bout du monde, au Maroc, au Vietnam, au Canada, à Vienne. La rencontre à Fourvière et le verre partagé avec Mgr Barbarin, ancien élève du mari de Suzanne C. Le sourire et la joie des religieuses de Saint Jacut qui avaient fait la sortie à la Torche…
Nous garderons en mémoire les moments partagés avec ceux qui nous ont quittés.
Certaines voix qui accompagnaient nos chants se sont tues mais elles résonnent encore dans nos mémoires : Alain, Philippe, Jean Pierre Des amis du Conseil d’Administration sont partis : le père Mabon, Georges, Christian, Gilbert, Yvette, ainsi que beaucoup d’autres qui ont partagé nos rencontres et nos sorties.
Nous espérons que les pionniers sont heureux de voir l’ARECMO conserver ses valeurs d’amitié et d’entraide et se faire toujours plus attentive aux souhaits de ses adhérents ».
Merci à tous les acteurs de ces voyages, ceux qui les ont rendu possibles et ceux qui y ont joué un rôle à leur corps défendant !…
Et tant de souvenirs …
Rando à Séné
Rando à Guern
Randonnée à Bieuzy
Journée de Réflexion à Sainte Anne d’AURAY
Marie-Laure LEMAITRE
La Bible : mythes, récits historiques… Quelle réalité derrière les textes ?
Quand l’archéologie entre en dialogue avec les Écritures.
Commentaire : Le travail des exégètes- et des archéologues- nous permet d’appréhender les Écritures Saintes à la lumière de ce que le peuple de Dieu a vécu concrètement dans son histoire en prenant en considération le contexte géopolitique qui était le sien. En tenir compte -lorsqu’on ouvre la Bible pour la lire ou l’écouter- permet d’en découvrir toute la saveur et d’entrer dans l’intelligence de la foi biblique.
Marie-laure LEMAITRE établira le lien avec la vie de l’Église aujourd’hui.Le pape François insiste sur l’importance de la Parole et nous demande de nous ressourcer dans les Écritures :
” La Parole de Dieu, une semence féconde à accueillir et faire germer” , en se référant à la parabole du semeur..
Un compte rendu de la conférence : Par Marie-Christine Le Quilliec
La bible. Quelles réalités derrière les textes ?
Pour lire et comprendre le premier testament (ou ancien testament) , il faut accéder à l’histoire du peuple de la bible. Ce peuple d’origines ethniques diverses venant de plusieurs tribus (les douze tribus d’Israël) a construit son unité dans une expérience de Salut à travers des alliances, des ruptures, des conflits, l’exil. Dans la relecture de leur histoire, ils se rendent compte que Dieu ne les abandonne jamais et que les prophètes les ont aidé à tenir dans la foi.
Des premiers écrits vers -850 jusqu’à la domination grecque vers -300 en passant par Josias et sa réforme de réunification (politique et religieuse) , l’exil à Babylone a été une période majeure dans l’histoire de ce peuple.
Les écrits sont le reflet d’une maturation de la foi de ces tribus qui vont former un seul peuple, ils ont été pour certains plusieurs fois complétés, modifiés ce qui explique des genres littéraires variés et pas toujours chronologique.
Quant au nouveau testament, il nous montre combien l’accomplissement de l’alliance entre Dieu et les hommes se réalise dans le Christ.
Les repas-retrouvailles
Mardi 16 janvier 2024
Nous nous retrouvons à Theix pour ces retrouvailles traditionnelles de Janvier. Nous sommes 32 ravis de nous souhaiter nos ” Meilleurs vœux” et une “Bonne année”! Nous accueillons des nouveaux et Sylvie , notre présidente, nous fait part des projets de l’année, conférences, randonnées, voyages…
Le même jour, les ” Lorientais” se sont retrouvés !
Le 16 janvier, 22 Arecmistes du secteur de Lorient ont eu beaucoup de plaisir à se retrouver autour d’une bonne table : Au Jardin des Sens à Hennebont. Le menu surprise a été très apprécié tant au niveau de l’originalité et la finesse des plats et du service impeccable. L’objectif de cette journée est aussi de se retrouver, de partager un bon moment. On apprend aussi à mieux se connaître. C’est aussi l’occasion d’évoquer les projets proposés par l’amicale et se souhaiter le meilleur pour l’année 2024. Objectifs atteints !
Conférence de Gabriel Lecorno : La Jordanie
La Jordanie
Géographie
- Un petit pays : La Jordanie couvre à peine 90 000 km², ce qui est peu : La Bretagne a plus de 27 000. Elle est grande comme l’Autriche ou le Portugal… Mais une grande partie est inutilisable, c’est le désert qui couvre les 4/5 du pays.
- Une région sismique : La vallée du Jourdain est un fossé tectonique, un rift qui prolonge la Mer rouge.
Dans un premier temps une énorme faille s’est ouverte, s’est écartée puis l’eau très salée de la Mer Rouge s’y est engouffrée.
Puis, la faille s’est refermée piégeant l’eau salée qui s’est salinisée par évaporation : La Mer Morte
La Vallée du Jourdain
Petit fleuve qui prend sa source au Liban et Syrie, est détourné avant le lac de Tibériade. Le peu qui reste descend vers la Mer Morte à – 425m. Salinité moyenne : 2,4g/l. Ici c’est entre 25 et 27. Sa superficie est de 800 km², trois fois moins qu’en 1970. La Mer Morte est en train de disparaître.
Collines du Ghard
2 marches d’escalier irrégulières. Région assez sèches même si les pluies d’hiver alimentaient des wadi. (Sorte d’oued)
La région est peu exploitée. A la fin de la Guerre des 6 jours en 1967, la Jordanie perd la Cisjordanie, ce qui va la confronter à un double défi :
- Alimenter sa population en perdant la plus grande partie de ses terres agricoles.
- Faire face à l’afflux des réfugiés
Les montagnes : A relativiser : un peu plus de 1000 m. Point culminant 1800. Ces montagnes reçoivent quelques pluies, 200 à 300 mm, parfois de la neige. Cette humidité relative concentre la population : Amman.
Les 4/5 du pays sont un immense plateau désertique. Sauf l’oasis d’Azraq. Déserts, survivance du nomadisme : Wadi Rum
Presque 10 millions d’habitants
Population : 9,8 millions d’habitants.
- C’est peu 10 à 11 hab/km²
- Ce pays a connu une énorme croissance de population depuis 1946 la population a été multipliée par 12. C’est lié à la forte fécondité : aujourd’hui ± 3,5, mais c’était beaucoup plus avant. Cela est dû surtout à l’arrivée des réfugiés palestiniens.
- Les ¾ de la population vivent au nord ouest :
Amman : La moitié de la population.
2ème ville : Zarqa : 650 00 hab, Camp palestinien
3ème ville : Irbid : 650 000 hab, Ancienne Arabella
- A 95% ce sont des populations arabo musulmanes sunnites.
Le Stress Hydrique
- La Jordanie est un pays sec : Climat semi aride à l’Ouest, aride à l’Est.
Pluviosité moyenne : 110 mm ( (Vannes 850mm) - L’eau a toujours été un problème, Territoire peu peuplé, Bédouins recherchant eau et pâturages.
L’extraordinaire ville de Petra est toute entière organisée autour de l’eau par un système de rigoles, de citernes, de canaux.
- La Jordanie aujourd’hui est en situation de stress hydique. Les besoins en eau sont supérieurs à ce que le pays peut proposer. LOMS fixe le limite à 1700 m3 par an et par habitant, au dessous il y a stress. La Jordanie : 130 m3. C’est un énorme problème !
Un Passé riche et prestigieux :
La Jordanie est un jeune royaume, fragile, né au XXe siècle. Pourtant ce pays est construit sur des assises riches et prestigieuses. En fait, ce pays est une sorte de résumé de la très riche histoire du Proche Orient qui est un des berceaux de notre humanité.
- Un Pays de la Bible :
Une bonne partie du récit de la bible se situe en Jordanie/ Ex : Loth, sa femme et la mer Morte.
Plus important, retour des Juifs d’Egypte. Moïse , après le passage de la mer Rouge revient sur le terre que Dieu lui a donnée. Mais il craint les tribus du Sud de l’actuel Israël, donc il va contourner le pays des Philistins en passant par l’actuelle Jordanie et c’est au sommet du mont Nebo que pour la première fois il verra son pays, sa terre promise. Et c’est là qu’il meurt à 120ans.
- Un pays Gréco-Romain
Les Grecs vont fonder un réseau de 10 villes qui seront reprises par les Romains. C’est la Décapole dont GERASA et PHILADELPHIA.
- Un pays Nabatéen.
Les Nabatéens sont un peuple de marchands nomades qui vont s’établir au sud : Israël, Jordanie. Au nord de l’Arabie au VIe siècle avant J.C. Ils se choisiront une capitale : C’est PETRA, « la pierre ». (Nom donné par les Romains)
PETRA, c’est une situation et un site
- Au carrefour de la Riche vallée du Jourdain, au nord, de l’Arabie « heureuse » du Yémen et d’Oman au sud, de l’Egypte à l’Ouest et de la Mésopotamie à l’Est. Carrefour favorable au commerce.
- Un site extraordinaire, entre des montagnes peu élevées mais abruptes.
- L’accès se fait par un défilé étroit, souvent large de 2m et de plus d’un km de long : Le Siq. Ceci est favorable à sa dissimulation et à sa défense . Il comprend 2700 monuments.
- Pays Romain : présence romaine à GERASA
- Pays musulman : Mosquées, châteaux du désert
- Pays des Croisades : Les Croisés fondent la seigneurie d’Outrejourdain avec Renaud de Chatillon : capitale Montréal, Kerak
Une Histoire récente et chaotique.
La Jordanie n’est devenue officiellement indépendante qu’en 1946 : C’est le Royaume Hachémite de Jordanie
- La Jordanie Ottomane. jusqu’à la 1ère guerre mondiale, la Jordanie est ottomane pendant plus de 3 siècles. Mais, cette région est peu productive et intéresse assez peu les Ottomans.
- La 1ère guerre mondiale. Les anglais présents en Egypte vont mener une triple politique.
- D’une part, soutien aux arabes contre les ottomans. Laurence promettra à Hussein, Chérif de la Mecque un grand Royaume
- D’autre part, des accords secrets avec les français, accords Sykes- Picot pour permettre un corridor de la Méditerranée au Golfe Persique.
- Enfin, demander à la diaspora juive américaine d’influencer Wilson pour provoquer l’entrée en guerre des USA. En 1917, les USA entrent en guerre. (Déclaration Balfour)
- La Jordanie Mandataire. (1918-1946)
Les Anglais vont diviser leur mandat en 3 :
- La Palestine : ce côté du Jourdain a un statut à part.
- La Transjordanie : sous l’autorité d’Abdallah, fils d’Hussein, donc Hachémite.
- L’Irak, sous l’autorité de Fayçal, fils d’Hussein
Durant la période mandataire qui se passe bien, les anglais mettent en place en Jordanie une Légion arabe qui existe toujours aujourd’hui : rigoureuse, dicipline anglaise, formée exclusivement de bédouins, totalement fidèle au Roi. Pilier essentiel du régime hachémite.
- Comme prévu, la Jordanie devient indépendante en 1946.
La Jordanie et Israël :
La Jordanie dans son histoire, sa géographie, sa géopolitique a vécu au rythme des crises de la région.
- La 1ère Grande Guerre israélo-arabe. Le 14 mai 1948 à minuit, fin du mandat anglais sur la Palestine. Le 15 mai, Israël proclame son indépendance. Le 15 mai, Palestiniens arabes et pays arabes voisins attaquent Israël.
- 9 mois de guerre du 15 mai 1948 au 10 mars 1949. C’est globalement un échec pour le monde arabe mais la Transjordanie obtient des succès relatifs en Cisjordanie et prend le quartier juif de Jérusalem.
- En 1949, la Transjordanie annexe la Cisjordanie pour former la Jordanie (Accords avec Israël). Gain territorial assez faible mais prestige et possibilités agricoles.
- Des centaines de milliers de Palestiniens se réfugient en Transjordanie. La population augmente de 50%.
- Abdallah 1er est assassiné. Son fils Talal lui succède quelques mois. Il abdique en faveur de son fils Hussein (16 ans)
La Guerre des Six Jours 5-10 juin 1967
Hussein était assez réticent à l’idée d’entrer en guerre mais la population du pays surtout les palestiniens le poussent à intervenir.
Cette guerre est une catastrophe pour le monde arabe et pour la Jordanie qui perd toute la Cisjordanie.
- Perte de Jérusalem
- Perte des terres agricoles.
- Perte partielle des eaux du Jourdain.
- Arrivée de 300 000 réfugiés.
- L’OLP et ses fedayins s’installent en Jordanie.
Les relations israélo-palestiniennes
La cohabitation entre les Jordaniens de souche et les Palestiniens se passe mal. Les Jordaniens accueillent assez mal ces nouveaux arrivants. Les Palestiniens s’intègrent mal à la Jordanie se raccrochant toujours à une Cisjordanie idéalisée.
En plus , les fedayins attaquent Israël par des roquettes, des bombes, des détournements d’avions ..
Le roi Hussein se sent personnellement menacé.
En septembre 1970 des violences éclatent entre palestiniens et jordaniens.
Le 12 septembre 1970, le roi Hussein donne l’ordre à sa légion arabe d’attaquer les Fedayins.
Il y a eu peut-être 10 000 morts, surtout côté palestinien.
L’OLP est expulsée de Jordanie et se réfugie au Liban.
Aujourd’hui presque les 2/3 des Jordaniens sont Palestiniens.
La Jordanie contient 10 camps officiels hébergeant 304 430 réfugiés.
Jordanie, par Marie-Jo Le Goff
VOYAGE en JORDANIE du 19 au 28 septembre 2023
(vous pouvez cliquer sur les photos pour les agrandir)
Mardi 19 septembre, 5 heures ! Le jour n’est pas encore levé, mais Le Vincin s’éveille déjà … A la lumière des phares des voitures qui s’agglutinent sur le parking, quelques silhouettes poussent des valises. Top départ pour le voyage en Jordanie, direction ROISSY – Aéroport CDG pour un vol JORDAN Airlines, via AMMAN. 44 Arecmistes ont choisi de partir à la découverte de ce petit pays du Proche Orient de 90 000 km2, coincé entre deux mers : l’une Rouge et l’autre Morte. C’est un pays de type monarchique, né en 1946 et inventé par les Anglais pour servir leurs propres intérêts ; Abdallah, souverain de la Transjordanie, est nommé roi en mars 1946 et le pays prend le nom du royaume hachémite de Jordanie. Le roi actuel est Abdallah II qui a épousé en 1983, Rania-al-Yassin, d’origine palestinienne.
Vol sans problèmes avec dîner jordanien à bord ; arrivée à AMMAN vers 21 heures, transfert et installation à l’hôtel KAYA, dans un quartier animé de la ville, où nous passerons quatre nuits…Collation rapide et au lit …
Mercredi 20 septembre : départ prévu (mais raté) à 8h 30 pour la découverte d’AMMAN : deux Bretons, toujours dans les bras de Morphée, manquent à l’appel … Hop, debout et vite ! … Ahmed, le guide jordanien et le chauffeur du bus comptent et recomptent les voyageurs. Arrêt dans un bureau de change pour se procurer des dollars jordaniens … Direction vers l’ouest d’Amman à Iraq al-Amir, grand site hellénistique : le seul palais qui remonte aux Grecs (IIème siècle avant J.C), construit dans un lac artificiel. Restauré par une équipe franco-jordanienne à la fin du XXème siècle, il est toujours en cours de réhabilitation.
Nous poursuivons en direction de SALT, première capitale de la Jordanie en raison de sa position stratégique entre les ports de la Méditerranée. Déjeuner un peu désorganisé dans une « ferme-auberge » où nous arrivons trop tôt. Puis, départ vers le site de Wadi-el-Kharrar, à la frontière entre la Jordanie et Israël, non loin de la Mer Morte et à proximité du Jourdain … D’après l’Évangile, ce serait le lieu du Baptême de Jésus : la visite du Pape Jean-Paul II, en 2000, semble attester ce fait. Quelques personnes s’immergent dans l’eau boueuse du fleuve (côté Israël), mais on remarque aussi la présence de soldats armés côté Jordanien… Retour vers AMMAN… il fait très chaud.
Nous poursuivons en direction de SALT, première capitale de la Jordanie en raison de sa position stratégique entre les ports de la Méditerranée. Déjeuner un peu désorganisé dans une « ferme-auberge » où nous arrivons trop tôt. Puis, départ vers le site de Wadi-el-Kharrar, à la frontière entre la Jordanie et Israël, non loin de la Mer Morte et à proximité du Jourdain … D’après l’Evangile, ce serait le lieu du Baptême de Jésus : la visite du Pape Jean-Paul II, en 2000, semble attester ce fait. Quelques personnes s’immergent dans l’eau boueuse du fleuve (côté Israël), mais on remarque aussi la présence de soldats armés côté Jordanien… Retour vers AMMAN… il fait très chaud.
Jeudi 21 septembre : La matinée débute par la visite d’AMMAN, capitale antique et actuelle de la Jordanie, la ville s’est développée autour de sept collines. La première halte est la citadelle, édifiée par l’empereur Marc-Aurèle, sur l’une des plus hautes collines de la capitale. D’ici, on peut admirer le panorama sur AMMAN : les collines tout autour sont couvertes d’une multitude de constructions collées les unes aux autres, en escaliers, tels des cubes empilés de couleur ocre et gris. Halte rapide au musée archéologique et à celui des traditions populaires, avant un arrêt à l’Amphithéâtre romain, grandiose, de forme semi-circulaire avec plus de 6 000 places. Les plus sportifs du groupe monteront jusqu’aux derniers gradins vertigineux.
Il est temps de mettre le cap vers l’Est, aux frontières de l’Irak et de l’Arabie Saoudite, une région désertique où, au VIII siècle, les califes Omeyyades de Damas construisirent des bâtiments fortifiés sur les routes commerciales reliant la Syrie et l’Arabie. Ces constructions, appelées les Châteaux du Désert, servaient de caravansérails ou de pavillons de chasse. Nous en visiterons trois aux styles architecturaux variés : Qasr Al-Kharaneh (forme rectangulaire, à deux étages), Qsar Amra (très belles fresques) et Qasr Al-Azraq (murs en basalte noir et quartier général de Lawrence d’Arabie)…
Nous quittons ces vestiges de l’ère omeyyade, lieux chargés d’histoire, à l’architecture unique et reprenons la route du désert … La zone est inhospitalière, les paysages sont désertiques avec ici et là des camps militaires … En revenant vers AMMAN, sur des kilomètres et des kilomètres, le paysage est moins inhospitalier car de grandes serres agricoles abritent des cultures de légumes. Retour à l’hôtel KAYA pour la troisième nuit.
Vendredi 22 septembre : La visite de la citadelle arabe d’AJLOUN, château construit par l’un des Princes de SALADIN en 1184-85 afin de protéger la route de la soie, est notre première étape. C’était un lieu stratégique, en raison de sa hauteur et du point de vue extraordinaire. Le château domine la vallée du Jourdain et de la Palestine à l’ouest du lac de Tibériade à la Mer morte au Sud. Toute la zone côtière de la Méditerranée était occupée par les Croisés qui y ont construit 5 châteaux forts. Ce château a été attaqué par les Mongols qui ont été ensuite renversés par les Musulmans.
Déjeuner pantagruélique à JERASH dans un restaurant semblable à une ancienne halle … Départ pour la visite de l’ancienne cité Gerasa, l’un des plus beaux sites romains de l’Antiquité. Cette ville faisait partie de la Décapole romaine et on y découvre d’immenses colonnades et des ruines impressionnantes bien conservées. L’Arc d’Hadrien de 21m de haut est la porte d’entrée de la cité, puis l’hippodrome : lieu de distraction de la population (14 000 spectateurs pouvaient y prendre place). Devant, la Place Ovale : ce forum était le plus grand de l’empire romain et faisait la jonction entre le Temple de Zeus et le Cardo Maximus (artère principale de la cité, longue de 800 m et également appelée l’allée des 200 colonnes) …
La visite se poursuit : Temple d’Artémis, les églises qui datent du IV siècle, les théâtres… Au théâtre Nord, des musiciens jouent de la cornemuse et de la grosse caisse, on dirait de la musique celtique ; le lieu est magnifiquement restauré, l’endroit s’y prête : voici nos danseurs « gwenn-ha-du » qui, malgré la chaleur torride, improvisent une danse bretonne sous les applaudissements des touristes … et des deux musiciens.
Le site, qui a subi plusieurs tremblements de terre et connu de nombreux affrontements entre musulmans et croisés, n’a été découvert qu’au XIX siècle car a été enseveli sous un épais manteau de sable : les ruines de cette cité sont impressionnantes … « Ils n’étaient pas fous, ces Romains ! » car ils avaient pensé à tout : c’est l’un des plus beaux sites du Moyen-Orient … Mais, il faut partir car il est temps de regagner l’hôtel pour la dernière nuit avant de mettre le cap vers le Sud où les températures seront encore plus élevées.
Samedi 23 septembre : MADABA, MONT NEBO, ROUTE DES ROIS, KERAK, PETRA.
Nous quittons HAMMAN pour suivre l’ancienne route de la Soie, première halte à MADABA, dénommée « la ville des mosaïques » et visite de l’Eglise Saint-Georges devant laquelle nos 4 Georges poseront pour la postérité … Dans cette église, se trouve la plus vieille carte de la Palestine, découverte par les chrétiens orthodoxes de MADABA. Cette carte de mosaïques, réalisée sur le sol, est un joyau historique, mais, hélas, n’a pu être restaurée qu’au quart.
Le périple se poursuit vers le Mont Nebo, haut de 800 m, d’où Moïse aurait aperçu la Terre promise : une statue de bronze « le Serpent d’Airain » est édifiée et selon les textes, c’est ici que Moïse serait mort. Lieu de pèlerinage chrétien visité par le Pape Jean Paul II en 2000 puis par le Pape Benoît XVI en 2009 ; ce lieu porte un message de paix pour les trois religions : judaïsme, christianisme et islam.
Le car continue sur les routes tortueuses à travers la montagne, vers KERAK où a lieu la pause déjeuner, puis la visite de la forteresse croisée de Kerak, appelée le Krak des Moabites ou Kerak de Moab : un château fort du XII siècle situé sur la voie commerciale entre les deux routes : route de la soie et route des pélerinages musulmans. Ce château-fort pouvait résister à de longs sièges car comportait des douves de 20 m de haut.
La dernière étape de la journée sera PETRA où nous posons nos valises dans un hôtel gigantesque : PETRA Panorama Hôtel, situé sur une colline avec une vue splendide sur la ville. C’est un vrai labyrinthe et nous sommes dispersés à tous les étages, il n’est pas simple de situer sa chambre ou de prendre le bon ascenseur. L’un de nos amis, dont l’épouse s’est égarée, s’en amuse car il oublié de lui remettre le fil d’Ariane, et se demande combien de temps mettra sa chère dame pour regagner sa chambre dans ce dédale, sans boussole.
Dimanche 24 septembre : PETRA. C’est le jour J et la visite tant attendue de PETRA, également appelée « la Rose du Désert » qui fut dès le IIe siècle avant JC, la capitale des Nabatéens. Le car s’arrête à un point stratégique pour nous permettre d’admirer le paysage du haut de la colline. Devant un tel panorama, l’une de nos amies tente d’imiter « les grands de ce monde » et à la surprise des autres voyageurs « embrasse le sol ». Fort heureusement, elle se relève mais gardera de ce moment un léger souvenir qui la marquera quelques jours.
Voici la mythique PETRA, le plus célèbre site archéologique de Jordanie, véritable joyau taillé dans les roches et falaises de couleur rouge rosé. PETRA, désignée comme la huitième merveille du monde, ne peut laisser les visiteurs insensibles. L’entrée de la cité se fait par le « siq », une gorge étroite de plus d’1 km de long, bordée par d’abruptes falaises de plus de 80 mètres. Ce passage mène au «Trésor » : une gigantesque façade rose de 40 m de haut et de 28 m de large, taillée à même le roc au début du Ier siècle, par les Nabatéens ; ce monument serait un tombeau édifié en l’honneur d’un roi.
Des temples, des théâtres aux couleurs rouge-rose-orange qui varient selon la luminosité ont été sculptés dans les falaises de grès. Des églises, fontaines, monastères, palais et châteaux, nombreux tombeaux et tombes témoignent que Petra fut une cité importante, un carrefour stratégique à la jonction des routes du commerce de la soie et des épices, reliant la Chine, l’Inde, et l’Arabie à l’Egypte, la Syrie, la Grèce et Rome.
Déjeuner sur le site avant de partir, chacun à son rythme et selon sa forme, à la découverte des hauts lieux de PETRA, répartis sur le site … PETRA, dont le sens grec est « roche », renferme beaucoup de trésors et il faudrait plusieurs jours pour visiter cette cité antique, parcourir les kilomètres, grimper les 788 marches qui mènent au monastère … puis un bon nombre de pages pour décrire ce lieu unique devenu célèbre par le film de SPIELBERG : Indiana Jones, interprété par Harrison Ford. Aujourd’hui, il reste aux archéologues un travail gigantesque pour continuer à fouiller le site et découvrir d’autres trésors …
Des Bédouins, chassés de leurs habitations troglodytiques, sont toujours présents sur le site et vivent du tourisme : vendeurs de souvenirs, chameliers, chauffeurs, serveurs, etc … Le soir, ce n’est pas à l’hôtel que nous dînerons mais à l’extérieur de la ville, sous une tente, dans un camp de bédouins, avec un autre groupe de touristes normands. La soirée se terminera par une danse … et par le tube de Gilbert MONTAGNE : « On va s’aimer » (1983), toujours en vogue chez les Bédouins… Plusieurs d’entre nous se posent la question : « Où sont les femmes ? », ne connaissent-ils pas ce titre ? … Ici, peu de femmes sont au contact des touristes. Retour à l’hôtel : c’est l’occasion d’admirer la ville éclairée avant de regagner l’hôtel panoramique de PETRA pour la dernière nuit.
Lundi 25 septembre : Petite PETRA et WADI RUM.
Départ vers la Petite Petra, ancien caravansérail nabatéen, qui abrite un temple et quatre tricliniums (salles à manger avec lits de table) ainsi que des habitations troglodytes. Les monuments sont ici moins impressionnants.
Le voyage se poursuit vers Wadi Rum ou « la Vallée de la lune », un désert qui s’étend à perte de vue et se situe le long d’une faille tectonique.
Nous arrivons dans un camp de bédouins où nous allons passer la nuit dans des tentes confortables, mais auparavant une excursion en 4 X 4 est programmée dans le désert de Wadi Rum qui s’étire entre les dunes de sable, les falaises de grès et les massifs rocheux sculptés par l’érosion. Ce désert est inscrit depuis 2011 au patrimoine de l’humanité. Nous resterons jusqu’au coucher du soleil, puis retour au camp pour « déterrer le mouton » qui sera le plat principal du dîner, suivi d’une soirée où, une nouvelle fois, on dansera sur le tube de « On va s’aimer », mais sans les femmes jordaniennes et bédouines.
Mardi 26 septembre : WADI RUM, AQABA.
Les bédouins chargent nos bagages dans leurs 4 X 4 et nous raccompagnent jusqu’au car. Notre chauffeur, fidèle à son poste, nous conduit à la station balnéaire d’AQABA, baignée par la Mer Rouge. Une promenade en bateau panoramique est organisée et alors que certains de nos nageuses et nageurs bretons plongent pour évoluer avec les poissons, les autres descendent pour admirer les fonds marins : coraux et poissons de la Mer Rouge. C’est une belle occasion, en l’absence du capitaine, pour certains des nôtres de se mettre à la barre et naviguer dans le port jordanien. Après le déjeuner, nous déambulerons dans les rues d’AQABA avant l’installation à l’hôtel où à notre grand regret, il sera pas impossible de se baigner dans la piscine fermée à 18 heures.
Mercredi 27 septembre : AQABA, MER MORTE, AMMAN.
Impossible de venir en Jordanie sans faire une halte à la Mer Morte, entre la Jordanie et Israël, c’est le point le plus bas de la planète (- 400 m), et un des endroits les plus curieux. Cette mer intérieure alimentée par le Jourdain, est un gigantesque lac salé de 65 km de long et d’une salinité exceptionnelle (25 % de sel contre 4 % pour une eau de mer normale). Les touristes viennent ici pour « flotter » et se doucher très rapidement ; la température dépasse les 40 ° et il n’y a pas d’ombre. L’essai n’est pas concluant : les Bretons sont nostalgiques du Golfe du Morbihan et de l’Océan Atlantique …, voire de la Manche où l’eau est plus fraîche… Il est temps de regagner AMMAN et l’hôtel KAYA pour la dernière nuit en Jordanie.
Jeudi 28 septembre : Lever de bonne heure et direction Aéroport d’HAMMAN où nous prenons l’avion de JORDAN Airlines pour PARIS-ROISSY et retour en car jusqu’à VANNES où nous arrivons vers minuit.
Nous remercions les membres de l’ARECMO, en particulier Anne-Marie, Patrick et les autres qui se sont beaucoup investis dans la préparation de ce voyage en Jordanie, lequel avait dû être reporté … mais qui a pu avoir lieu à une période « bénie des Dieux », quelques jours seulement avant le 7 octobre 2023, début du nouveau conflit entre Israël et le Hamas.
Le bureau
Le bureau de l’ARECMO
Présidente | Mme Sylvie Manach , Séné |
Trésorière | Mme Martine Cartron , Sulniac |
Vice -présidente | Armelle Le Loër , Lanester |
Secrétaire | Mme Marie-Christine Kérosien , Colpo |
Trésorière adjointe | Mme Michèle Le Bonder , Vannes |
Secrétaire adjointe | Mme Martine Le Goff , Vannes |
Les autres membres
Brigitte Bellec , Pluméliau
Elyane Norvez
Jocelyne Le Bris, Josselin
Michel Tavernier de Sulniac
Liliane Yhuel de Lorient
Patrick Zéo de Ploemeur
Anne Marie Kergourlay , Vannes
Anne Marie Troumelin, Larmor Plage